De nombreuses actions se sont envolées de plus de 60% en six mois. (© DR)
Les marchés américains enchaînent les records et le CAC 40 n’est plus très loin de son pic de février 2020. De nombreuses actions ont profité de cette bonne dynamique pour s’envoler en quelques mois. Il est temps d’en vendre certaines.
La situation sanitaire n’est pas encore maitrisée et nombre d’économies tournent encore au ralenti.
Cette réalité peu engageante, la Bourse s’en moque. Dopée aux taux bas et les yeux rivés sur la sortie de crise, elle continue à grimper.
Lundi dernier, le CAC 40 a inscrit un plus haut depuis le 25 février 2020. En intégrant les dividendes, l’indice parisien n’est plus qu’à 3,5% de son record absolu établi il y a un an pile.
Des indices en apesanteurEn Allemagne, le Dax (qui inclut les dividendes par défaut) a déjà dépassé son pic de février 2020. Outre-Atlantique, la tendance est encore plus impressionnante. Presque absurde. Le Nasdaq a retrouvé son niveau d’avant le krach de février-mars 2020 dès le mois de juin. Depuis, il inscrit record sur record. Il gagne 25% en six mois et 43% en un an. Dans des proportions moindres, la dynamique est la même pour l’indice américain S&P 500, plus diversifié.
Cette envolée boursière, quelque peu déconnectée du contexte économique, commence à poser question. Gare au grain de sable qui pourrait enrayer la machine et entraîner un trou d’air sur les marchés. De nouveaux variants du virus ou des déceptions sur la capacité des vaccins actuels à empêcher leur propagation constituent des risques non négligeables.
Dans la sphère purement économique, la thématique du retour de l’inflation et d’une hausse des taux
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