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1/4 Bourse : faut-il en finir avec les rachats d’actions
information fournie par Le Revenu 17/11/2023 à 07:05

Apple a racheter pour 604 milliards de dollars ses propres actions. Cette stratégie lui a permis d’augmenter son bénéfice net par action nettement plus vite que ses revenus, ce qui séduit les investisseurs. (© P.J. Tardiveau Avec Midjourney)

Apple a racheter pour 604 milliards de dollars ses propres actions. Cette stratégie lui a permis d’augmenter son bénéfice net par action nettement plus vite que ses revenus, ce qui séduit les investisseurs. (© P.J. Tardiveau Avec Midjourney)

Au niveau mondial, les sociétés ont racheté l’an dernier presque autant de leurs propres actions qu’elles ont distribué de dividendes. Un phénomène sans précédent qui irrite jusqu’au sommet des États. Analyse critique de cette technique de gestion des capitaux propres.

En psychiatrie, l’autophagie désigne une pratique consistant à manger une partie de son propre corps. Symptôme d’un trouble mental, ce comportement est heureusement assez rare chez l’être humain et, pour la poignée de cas répertoriés, est mis en tout état de cause sous le boisseau.

En Bourse, cette forme d’«autocannibalisme» est en revanche monnaie courante chez les sociétés cotées. Ces dernières années, elle se développe même à un rythme effréné un peu partout dans le monde, souvent sous la pression «amicale» de fonds activistes, et ne manque pas d’être célébrée par les investisseurs.

Car les actions rachetées sont en général annulées, ce qui réduit l’offre de titres sur le marché et, par voie de conséquence, pousse les cours à la hausse, du moins à court terme.

Triplement en dix ans

Les montants en jeu ont de quoi donner le vertige. En 2022, les rachats d’actions dans le monde ont grimpé de 22% pour atteindre le montant record de 1.310 milliards de dollars, selon les données compilées par les experts de Janus Henderson et de la société Factset.

La valeur de ces rachats a ainsi triplé en une décennie, alors que les dividendes ont crû de 54%, à 1.390 milliards de dollars. Surtout, il y a dix ans, ces rachats ne représentaient que la moitié des dividendes distribués (52%).

Aujourd’hui, ils se situent presque au même niveau (94%) et les

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2 commentaires

  • 17 novembre 10:03

    Cà veut dire hélas que ces entreprises n'ont pas de pistes d'investissement plus rentable, pas glop :-(


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