Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

CAC40: recule en direction des 7800 pts, plombé par le luxe
information fournie par Cercle Finance 14/05/2025 à 10:58

(CercleFinance.com) - a Bourse de Paris recule de 0,7% ce matin, autour des 7820 points, notamment pénalisée par le luxe avec -3,7% pour Kering et -2,3% pour LVMH, -1,9% pour L'Oréal, -1,8% pour Hermès. Notons que Bouygues se distingue avec un bond de 3,3%, devançant Thales (+2%) et Vinci (+1%).

Après 4 séances consécutives de hausse où il a profité de l'apaisement des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, le marché parisien reprend son souffle et peut se targuer d'avoir déjà recouvré l'intégralité des pertes essuyées depuis le 2 avril, date du début l'offensive douanière trumpiste.

A Wall Street aussi, les marchés semblent avoir complètement tourné la page de la surenchère sur les droits de douane, avec l'idée que le pic d'incertitude est désormais passé.

Les signes d'apaisement des tensions sur le commerce ont profité en premier lieu aux grandes valeurs technologiques américaines, ce qui a permis au Nasdaq de grimper de 1,6% hier, soit un gain cumulé de presque 6% en deux jours.

Le S&P 500 a quant à lui repris 0,7%, en plus des 3,2% de la veille, ce qui remet l'indice de référence des gérants américains en bonne position pour repartir à la conquête de ses sommets historiques de février.

L'annonce, hier en début de journée, de chiffres de l'inflation rassurants en avril aux Etats-Unis est venue confirmer ce début d'embellie boursière.

'Le seuil des 6.000 points va constituer le premier test important pour le S&P, et on ne peut certainement pas exclure que de nouveaux records soient signés par la suite', estime un trader basé à Londres.

Le sentiment de marché reste apparemment porté par la peur de rater le train de la hausse ('Fear of Missing Out', FOMO), qui semble l'emporter sur les craintes qui entourent encore l'économie mondiale.

Si les stratèges de Goldman Sachs ont réduit hier la probabilité attribuée à une récession aux Etats-Unis dans les 12 mois qui viennent de 45% à 35%, ils ont aussi mis en évidence la persistance d'un certain nombre de risques.

L'économie américaine a montré une résilience surprenante dernièrement, avec des créations d'emplois supérieures aux attentes et des pressions inflationnistes mieux maîtrisées grâce au reflux du pétrole.

Cependant, la persistance de droits de douane élevés pourrait rendre de plus en plus probable le scénario de 'stagflation' redouté par le président de la Fed, Jerome Powell.

'Une telle situation, qui associerait ralentissement de la croissance et inflation tenace, limiterait considérablement la capacité de la Fed à assouplir sa politique en cas de ralentissement économique', avertit Dilin Wu, stratège chez Pepperstone.

Un certain attentisme pourrait dominer, voire conduire les investisseurs à préférer prendre quelques bénéfices dans l'attente de disposer de davantage de détails sur l'accord commercial sino-américain.

Sur le front des statistiques européennes, l'inflation a poursuivi son ralentissement au mois d'avril en Allemagne, la baisse des coûts de l'énergie ayant plus que contrebalancé la hausse des prix alimentaires, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

Le hausse de l'indice des prix à la consommation (CPI) calculé aux normes nationales a été confirmée à 2,1% en rythme annuel le mois dernier contre 2,2% en mars et 2,3% en janvier et février, indique ce matin Destatis.

Notons que le baril de Brent recule de 0.5% à Londres, à 66.3$. L'euro s'apprécie de 0.5% face au billet vert, à 1,123$.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Alstom publie un résultat net part du groupe (RNPG) de 149 millions d'euros au titre de son exercice 2024-25, contre -309 millions en 2023-24, et un résultat d'exploitation ajusté en hausse de 18% à près de 1,18 milliard, soit une marge de 6,4%.

Bouygues publie un résultat net part du groupe (RNPG) du premier trimestre 2025 de -156 millions d'euros (-123 millions hors contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises en France, en amélioration de 23 millions sur un an).

Unibail-Rodamco-Westfield a dévoilé mercredi les objectifs de son nouveau plan stratégique à trois ans, qui prévoit notamment la distribution aux actionnaires d'un montant cumulé de plus de 3,1 milliards d'euros.

Enfin, Eurazeo indique avoir finalisé la cession d'Albingia, acteur de référence en France dans l'assurance de risques d'entreprises, à un consortium mené par La Financière de Blacailloux (Fiblac), holding de la famille Chamoin.


0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.