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VALLOUREC : le petrole de schiste americain, c'est fini?

13 déc. 2022 12:15

La semaine dernière, le principal conseiller en matière d'énergie de l'administration Biden, Amos Hochstein, a accusé les investisseurs institutionnels d'être à l'origine du blocage des activités de forage dans l'industrie pétrolière et gazière américaine et a qualifié cette attitude de scandaleuse et d'anti-américaine.

En effet, les grands investisseurs, pour la plupart issus du secteur des services financiers, ont été l'une des raisons de la réorganisation des priorités des compagnies pétrolières américaines, qui sont passées de la croissance à tout prix au rendement pour les actionnaires.

Cela n'est nulle part plus vrai que dans le domaine du pétrole et du gaz de schiste, moteur du dernier boom pétrolier et gazier américain, qui a fait du pays le premier producteur mondial de ces hydrocarbures.

Pourtant, la pression exercée par les investisseurs sur les sociétés pour qu'elles augmentent les versements aux actionnaires au détriment des investissements dans la nouvelle production n'est qu'une partie de l'histoire qui confirme les analyses récentes suggérant que le boom du pétrole de schiste aux États-Unis est terminé et qu'il n'y a pas de retour en arrière.

Au cours des deux dernières années, l'industrie du pétrole de schiste, comme l'industrie pétrolière et gazière au sens large, a subi les conséquences des restrictions pandémiques comme les autres industries et a dû réduire massivement sa production. Et l'industrie est toujours confrontée à certains vestiges des retombées de ces fermetures, comme les pénuries de main-d'œuvre et de matières premières.

Pourtant, ces problèmes semblent en voie d'être résolus et la production se redresse après avoir atteint son niveau le plus bas de 9,7 millions de bpj en mai 2020.

Mais elle n'a pas atteint les sommets pré-pandémiques, et il est peu probable qu'elle y parvienne un jour. Car en plus de certains effets persistants de la pandémie, il y a des choses comme l'épuisement naturel, les politiques gouvernementales et, en effet, la pression des investisseurs.

Dans une analyse récente de l'état de l'industrie américaine du pétrole de schiste, les investisseurs en ressources Goehring et Rozencwajg ont mis en évidence ces trois facteurs comme étant les moteurs de la transformation de l'industrie depuis son boom pré-pandémique jusqu'au rythme nettement plus mesuré de la production et des investissements dans l'approvisionnement futur.

L'épuisement naturel n'est pas quelque chose dont on parle très souvent lorsqu'il s'agit du schiste américain. En fait, la plupart des rapports sur le secteur se plaisent à souligner la richesse en ressources des zones de schiste américaines, en particulier la zone permienne, mais omettent d'ajouter que ces zones sont exploitées depuis un certain temps déjà et que, dans certaines d'entre elles, le forage n'est plus aussi lucratif qu'auparavant.

En fait, Goehring et Rozencwajg notent que les foreurs des formations Eagle Ford et Bakken ont largement épuisé les zones de forage rentables et que la production dans ces deux zones devrait bientôt plafonner et commencer à décliner.

La société d'investissement dans les ressources a mentionné l'histoire d'Oasis Petroleum qui illustre cette tendance : Oasis a déclaré en 2017 qu'elle disposait pour 20 ans des meilleurs emplacements de forage dans le Bakken. Mais quelques mois plus tard, la société a quitté le Bakken et s'est déplacée vers le Permian avec l'acquisition d'un terrain de Forge Energy. Trois petites années plus tard, elle s'est placée sous la protection de la loi sur les faillites. Un an plus tard, en 2021, elle a vendu sa superficie du Permian et a fusionné avec Whiting Petroleum dans le cadre d'une transaction de 6 milliards de dollars.

Outre l'épuisement des ressources naturelles, il y a aussi la question du soutien politique ou, plutôt, de son absence. L'administration Biden a fait de sa position anti-pétrole et gaz un point central de ses politiques énergétiques, et il semble qu'aucun effort tardif pour inciter les foreurs à forer n'aura d'effet tant que ces politiques resteront inchangées.

Amos Hochstein n'est pas le premier, et il ne sera pas le dernier, à critiquer les foreurs qui ne forent pas, même indirectement, comme il l'a fait. Pourtant, c'est l'administration dont Hochstein est membre qui a déclaré son intention de presser l'industrie pétrolière et gazière américaine alors qu'elle donne la priorité à la transition vers des formes d'énergie à faible émission de carbone.

Comme le disent Goehring et Rozencwajg dans leur analyse, "chaque proposition de l'administration Biden en réponse aux prix élevés de l'énergie est soit carrément antagoniste envers l'industrie, soit, au mieux, neutre."

"À aucun moment l'administration n'a signalé à l'industrie de l'énergie que sa position pourrait passer de l'hostilité pure et simple à l'accommodement", notent également les investisseurs. En effet, malgré tous les appels, les supplications et les menaces directes adressés à l'industrie pour qu'elle commence à forer ou qu'elle en subisse les conséquences, l'administration n'a jamais indiqué que cette augmentation tant désirée de la production pourrait être autre chose qu'un moyen temporaire de fixer les prix du pétrole.

Cela ne suffit certainement pas à motiver une augmentation des dépenses pour une production accrue, que ce soit pour la direction des entreprises ou pour leurs actionnaires, dont beaucoup viennent effectivement de Wall Street. Pas plus que le fait que, comme le soulignent Goehring et Rozencwajg, la plupart des entreprises du secteur de l'énergie se négocient actuellement à des valorisations proches des plus bas historiques malgré la hausse des actions qui a suivi la remontée des prix internationaux du pétrole.

Lorsque la valorisation de l'action d'une entreprise est si faible, il n'y a guère d'intérêt à investir dans une nouvelle production qui n'aura aucun effet sur le prix de l'entreprise en raison de la faiblesse persistante des valorisations. Au lieu de cela, les entreprises se concentrent sur le retour de l'argent aux actionnaires - comme le font les entreprises de schiste - et sur l'augmentation du prix de leurs actions grâce aux rachats.

Il y a très peu d'incitations pour les foreurs de pétrole dans le secteur du schiste à forer. En fait, il faut chercher très loin pour trouver une telle incitation, alors même que l'offre mondiale de pétrole brut reste limitée, avec la possibilité d'une nouvelle compression lorsque les conséquences du plafonnement du prix du brut russe par le G7 se feront sentir. 

29 réponses

  • 13 décembre 2022 13:40

    En tout cas les forages pour le gaz de schiste se poursuivent allègrement,  car l'Europe en a bien besoin... au niveau de prix actuel,  les fureurs US sont très satisfaits. 


  • 13 décembre 2022 13:41

    😅😅  Le correcteur automatique ne connaît pas les "foreurs" !


  • 14 décembre 2022 09:17

    Bigbucks merci pour cette analyse poussée et objective. C'est cela qui manque sur ces forums la capacité d'une analyse critique et objective plutôt que des états d'âmes émotionnels sans fondement.


  • 15 décembre 2022 07:49

    Donc également une belle année  2023 pour Vallourec US.


  • 15 décembre 2022 08:57

    un point de vue d'auteur, mais analyse pertinente 
    cela dit
    l'activité us shale est très soutenue malgré la forte pression sur les coûts d'achat dont VK profite pleinement
    pour restaurer ses marges

    cdt,


  • 15 décembre 2022 10:06

    Il est effectivement raisonnable, au vu du contexte actuel, de tabler sur une très belle année 2023 pour Vallourec aux us. Pour rappel les filiales us sont maintenant détenues à 100% (bon timing de l’équipe dirigeante actuelle).


  • 15 décembre 2022 10:58

    Les ressources ne manquent sans doute pas, elles deviendront réserves si le cours du gaz se stabilise au niveau actuel, s'il en est un.


  • 15 décembre 2022 11:52

    @@ pastis.. légère confusion.  Les rachats des minorée VAM USA et de VM Star datent du T3 2021.
    Donc de "l'ancienne équipe" Guinotte.
    Voir communiqué de Vadu 17 novembre 2021.
    A chacun son dû !


  • 15 décembre 2022 12:01

    Vous avez raison udcbkwh (je suis d’ailleurs de ceux qui pensent que Guinotte a très bien fait le job).


  • 15 décembre 2022 12:11

    @ pastis... oui, Guinotte a réussi l'opération de restructuration financière,  donc notamment les discuavec Apollo/SVP, et il est remercié brutalement 9 mois après!
    La suite par Guillemot ne consiste jusqu'ici qu'à appliquer les décisions déjà prises, dont la fermeture allemande, la plus importante,  et de couper les têtes.... ce que très probablement Guinotte ne voulait pas faire.


  • 15 décembre 2022 21:10

    Le petrole de schiste est loin d'être fini.

    C'est grâce au schiste que les US sont devenus exportateurs net.

    Maintenant le mv est clair.
    Vk vend ou ferme tout pour être aux US et au Bresil

    C'est sa survie qui est/était en jeu.

    Cela va couter cher en 2023, le bilan va souffrir, le compte de resultat va souffrir. Mais c'est la bonne décision. La seule d'ailleurs.

    Elle sera plus petite mais plus rentable. Mais beaucoup moins valorisée qu'au temps de sa splendeur (2007/2008).

    En 2023 son CA va baisser ( deconsolidation des usines vendues,  sa dette nette va augmenter ( débours PSE)


  • 16 décembre 2022 09:27

    Ce n’est pas possible d’écrire autant de bêtises avec autant d’aplomb !

    1/ Vallourec ne sera pas seulement aux us et au Brésil, Vallourec sera également très présent en EMEA. C’est d’ailleurs dans cette région que tous les contrats long terme sont signés depuis 1 an.

    2/ Le compte de résultat va largement s’améliorer en 2023 et après, notamment du fait de la diminution des coûts. Il faut s’attendre à une hausse conséquente de la marge d’EBITDA. D’ailleurs tu le dis toi même juste après, elle sera plus rentable…

    3/ La dette nette devrait plutôt diminuer si l’on pense que le FCF va être positif en 2023 (ce qui semble une hypothèse raisonnable).

    J’arrête là. Sur le business model il faut quand même travailler un peu le dossier… et comprendre que tous les indicateurs d’activité sont au vert pour 2023. Ce qui importe, c’est l’amélioration des marges et la transformation en cash.


  • 16 décembre 2022 10:42

    Je pense qu'à un moment il faut accepter de voir la réalité en face tout est fait pour détruire les énergies fossiles. Même si cela me désole force est de constater que c'est la fin si cela n'était pas le cas VK serait remonté assez rapidement or depuis 2020 elle peine à remonter contrairement à d'autres actions ou secteurs qui sont montés en flèche. C'est dommage mais c'est comme ça, forte MV me concernant.


  • 16 décembre 2022 11:28

    BenBLK si vous pensez cela alors il faut vendre, même si vous êtes en moins-value.

    Je n’ai pour ma part pas le même sentiment. Cette société a vécu une restructuration financière en 2021 qui l’a sauvée et elle opère en ce moment une restructuration industrielle significative afin d’améliorer sa rentabilité. Quant à l’activité elle est là, en témoigne les contrats signés (il suffit de regarder la hausse du CA sur le Q3 2022).

    Libre à chacun de se forger sa propre opinion.


  • 16 décembre 2022 12:13

    pastis :" Vallourec sera également très présent en EMEA. C'est d'ailleurs dans cette région que tous les contrats long terme sont signés depuis 1 an."

    Pour ramener les choses à leur juste dimension..l'implantation en Arabie saoudite concerne essentiellement une usine de finition des tubes, ni aciérie, ni tuberie, dont soumise aux prix de cession des fournisseurs locaux.
    Ainsi que des bureaux et services techniques de prestations de service VAM 
    Effectifs 300... voir site Vallourec. 
    Alors, ce n'est pas une grande source EBIDT!.


  • 16 décembre 2022 14:15

    udcbkwh : MEA pour Middle East Africa. Bref le Moyen-Orient notamment. Les contrats ADNOC, Aramco… C’est plus de 20% du CA actuellement.


  • 16 décembre 2022 14:22

    Au sujet de la répartition du CA par région, il y un élément que je trouve un peu inquiétant : la très forte proportion de l’Amérique du Nord dans le CA global. Cela rend Vallourec très (trop?) dépendant au schiste us qui n’est pas le segment sur lequel la visibilité est la plus grande (les dernières années en sont la preuve). La bonne tendance pour 2023 est quasiment actée, espérons que cela continue après… et que Vallourec diversifie son activité géographique (on en revient à MEA).


  • 16 décembre 2022 14:24

    MEA, Brésil : contrats longs, bonne visibilité, dynamique positive
    US: très bonne dynamique actuelle, mais visibilité moindre

    Bon week-end… et bon match dimanche 


  • 16 décembre 2022 14:54

    pastis.. on ne regarde pas dans le même sens,mais on se rejoint
    Je parle de centres de profits et vous parlez de centres de chiffre d'affaires.
    D'où un  peu de confusion;
    Les deux centres de profits, où sont basés les investissements, sont bien le Brésil et les USA.
    On peut discuter de l'intérêt des investissements chinois...


  • 16 décembre 2022 14:54

    pastis.. on ne regarde pas dans le même sens,mais on se rejoint
    Je parle de centres de profits et vous parlez de centres de chiffre d'affaires.
    D'où un  peu de confusion;
    Les deux centres de profits, où sont basés les investissements, sont bien le Brésil et les USA.
    On peut discuter de l'intérêt des investissements chinois...


  • 16 décembre 2022 14:57

    Pardon pour le doublon involontaire...trop gros doigt!!


  • 18 décembre 2022 00:40

    Cgg vient de vendre vendredi à une boîte américaine ses données sismiques concernant les états Unis. De la à penser que les explorations usa tout azimut vont reprendre , il n'y a qu'un faible doute. Vallourec pourrait en profiter par conséquent dans le futur . A suivre ...


  • 19 décembre 2022 09:50

    Pour prolonger la discussion udcbkwh il est essentiel que Vallourec développe son activité en MEA car c’est là que l’activité pétrole/gaz est pérenne. Personne ne sait combien de temps va durer l’euphorie schiste us actuelle, mais il est clair qu’il y a de l’activité au Moyen-Orient pour longtemps encore (cf le mega accord passé la semaine dernière entre Total et Aramco concernant la construction d’un complexe pétro-chimique). Or les nouvelles pour Vallourec sont positives depuis quelques temps.


  • 19 décembre 2022 09:55

    Pareil au Brésil d’ailleurs. En cette période de fin d’année j’ai deux souhaits pour Vallourec pour 2023:
    - que le transfert de la production au Brésil soit effectif et occasionne une hausse pérenne des marges et de la génération de cash flow
    - que le portefeuille d’activité se rééquilibre un peu avec MEA et Brésil en hausse.


  • 19 décembre 2022 10:30

    ne pas enterrer le petrole et le gaz trop vite, l'electrique solaire et eolien met bcp de temps à s'implanter et plus ça va plus on s'aperçoit que ce n'est pas si vert que ça - quand à l'hydrogene tout reste à faire, les boites qui s'y lancent sont à la peine ( cf Navya et gaussin qui heureusement peut s'appuyer sur metalliance pour surnager)


  • 19 décembre 2022 11:33

    pastis : l'amour concurrentiel majeur de Vallourec est le joint VAM, essentiellement destiné aux puits difficiles, subsea profonds ou gaz acide, etc...
    En MEA les forages sont plus aisés, c'est pourquoi Vallourec n'y est pas très présent, et le ne le sera que peu. Ce sont les producteurs de 2eme niveau..


  • 19 décembre 2022 11:36

    pastis : suite..
    D'autre part, la politique de Apollo est de redresser très vite et profiter du relatif boom oil &gas..dont l shale US.
    Ils sortiront dans les 2/3ans à ven,selon leur habitude. 
    Donc peu de vision MT/LT..
    Attendons les résultats 23/24... puis...


  • 19 décembre 2022 11:39

    pastis : le sacré correcteur automatique  prend un atout pour de l'amour!!!🤣


  • 19 décembre 2022 11:58

    M1769827 :L'hydrogène, c'est très bien, mais le problème c'est de le produire de façon rentable énergétiquement.
    Et les batteries, toujours les problèmes du stockage, de l'autonomie, du temps de recharge, de la production nécessaire...
    Le pétrole ça reste encore très bien.


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