SOITEC : Inanité de la religion du CYCLE

lgazet

21 janvier 2019 •18:37

Complètement d'accord avec vous.

hightrek

21 janvier 2019 •18:38

Non ! Ainsi est faites la bourse. Cela permet de se délester, de se renforcer ... bref de faire de la PV

lgazet

21 janvier 2019 •18:45

hightrek

Je pense que M7521722 faisait référence au cycle industriel, que l'on dit déprimé par le ralentissement Chinois,
et non au cycle boursier qui évolue de manière assez indépendante du cycle industriel.

M7521722

21 janvier 2019 •20:18

Exact, le soi-disant cycle économique est contrebattu par un courant incessant d'innovations; grand public (bluetooth), transports autonomes, spatial, dispositifs de sécurité, applications militaires, etc..

fgross

22 janvier 2019 •12:50

Le cycle est un concept / un outil simpliste au mieux face au système complexe qu'est l'économie. On essaie de trouver des régularités auxquelles on peut accrocher son wagon. Ça marche tant que le système nous fait le plaisir éphémère de se comporter comme ça, mais ça ne dure qu'un temps et mène à l'échec dès que d'autres phénomènes se mettent en place, par exemple un changement disruptif. Or, l'accélération du progrès technique fait de la disruption un mode de fonctionnement normal pour le temps qu'elle durera. Et comme beaucoup de disruptions affectent beaucoup de dimensions du système en même temps, le tout devient impossible à prédire, surtout en en quantitatif ou en détail. Allons-nous d'ailleurs revenir un jour à une « stabilité » de cycles, maintenant que la mayonnaise a pris?

Je pense qu'on ne peut se fier qu'aux grandes vérités, comme avec Soitec: la nature même de la matière impose des limites au fonctionnement des circuits intégrés quand ils se rapprochent de l'échelle atomique. Une couche d'isolant sous la couche active devient donc une nécessité, tôt ou tard.
Après ça, comme actionnaire, c'est patience et longueur de temps, espérant que le couvercle restera sur la grande marmite...
Et les jours comme aujourd'hui sont très agréables, mais nous en avons eu assez d'autres.