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Retour au sujet OSE Immuotherapeutics

OSE IMMUNO : Une assemblée générale sous très haute tension pour Ose Immunotherapeutics

16 sept. 2025 09:30

https://www.lejournaldesentreprises.com/article/une-assemblee-generale-sous-tres -haute-tension-pour-ose-immunotherapeutics-2126323?fbclid=IwY2xjawM18HlleHRuA2Fl bQIxMAABHnBSR-SEUf-9rgIl8W161Dhd56haTtKrSFDmZG6PqLL5RXD7_FdqN2iKGEGt_aem_PQneVGG u-hCGFPPj9QQhkg

8 réponses

  • 16 septembre 2025 09:31

    Alors que tout semblait réussir ces derniers mois à la biotech, Ose Immunotherapeutics va vivre une assemblée générale sur fond de guerre interne. Un groupe de trois personnes, anciens dirigeants et fondateurs, est en désaccord total avec la stratégie affichée par le reste du conseil d’administration et l’actuel dirigeant, Nicolas Poirier. Au cœur des querelles : le développement d’un médicament contre la rectocolite hémorragique.


    La prochaine assemblée générale d’Ose Immunotherapeutics présentera de forts enjeux pour l’avenir de l’entreprise, avec deux visions divergentes — Photo : Jules Tanguy
    Une santé de fer, du moins en apparence. C’est ce qu’on pouvait imaginer de la biotech nantaise Ose Immunotherapeutics, à qui tout semblait sourire ces derniers temps. En février 2024, elle récoltait 44 millions d’euros suite au lancement d’un partenariat avec Abbvie. Quelques mois plus tard, elle enchaîne, et obtient 13 millions d’euros, cette fois de l’allemand Boehringer Ingelheim. De plus, son produit phare, nommé Tedopi, est en développement clinique contre le cancer du poumon, et pourrait être mis sur le marché en 2028. Il deviendrait alors le premier vaccin thérapeutique mis sur le marché au monde. Et pour couronner le tout, l’entreprise affichait en mars dernier une trésorerie de 64 millions d’euros, soit une visibilité financière jusqu’au 1er trimestre 2027. Une aubaine dans un secteur des biotechs qui a parfois du mal à se financer. Si tous les signaux semblent au vert, l’avenir de la biotech se retrouve pourtant suspendu à sa prochaine assemblée générale, qui se tiendra le 30 septembre prochain.

    Un essai clinique qui demande confirmation
    Trois personnes veulent renverser la table, et proposer un nouveau conseil d’administration : il s’agit d’Émile Loria et Dominique Costantini, tous deux fondateurs de l’entreprise, ainsi que d’Alexis Peyroles, ancien dirigeant d’Ose de 2018 à 2022. Ils possèdent 24 % des droits de vote. Ils s’opposent notamment à Nicolas Poirier, l’actuel directeur général depuis 2022 et qui a travaillé plus de 16 ans au sein de l’entreprise, à Didier Hoch, qui a remplacé Dominique Costantini à la tête du Conseil d’administration l’année dernière, et à Maryvonne Hiance, cofondatrice d’Ose et ancienne présidente de France Biotech.

    "Depuis un an, nous avons eu des marques d’intérêt, mais la formulation du produit n’est pas encore finalisée pour sa phase d’enregistrement."

    Nicolas Poirier, directeur général d’Ose Immunotherapeutics
    Au cœur du débat, le Lusvertikimab, soit un anticorps qui représente le deuxième produit phare d’Ose Immunotherapeutics. Ce dernier est développé contre la rectocolite hémorragique, soit une inflammation de la muqueuse intestinale. Des résultats de phase 2 ont déjà été publiés en juillet 2024. Depuis, l’entreprise cherche à nouer un partenariat industriel, car elle ne pourra pas amener par elle-même ce produit jusque sur le marché, dans une pathologie où chaque développement nécessite des fonds très importants. "Depuis un an, nous avons eu de nombreuses marques d’intérêt des industriels pour la science délivrée par notre produit. Mais la première étude clinique était pour explorer l’efficacité, et la formulation du produit n’est pas encore celle requise pour sa phase d’enregistrement (phase 3, NDLR). Une nouvelle étude de phase 2b s’avère nécessaire pour répondre aux questions en suspens. Dans cette indication, tous les grands accords mondiaux se sont conclus après une phase 2b", détaille Nicolas Poirier.

    Un prix qui pose question
    De leur côté, les trois dissidents ne veulent pas aller plus loin seuls, et souhaitent trouver un partenaire industriel dès maintenant pour la suite des opérations. "Les résultats sont positifs et permettent d’aller en phase 3 avec un partenaire. Trouver un industriel peut être un long processus, mais il faut garder une cohérence et orienter la communication du produit sur les bons résultats déjà obtenus", réplique Alexis Peyroles. À l’inverse, Nicolas Poirier voit dans cette phase 2b un meilleur moyen de convaincre. "Cela montre aux partenaires potentiels qu’on y croit aussi, et que nous sommes prêts à poursuivre le développement avec eux. Au-delà de la science, un partenariat, c’est aussi une relation de confiance à construire", ajoute-t-il. Derrière cette bataille de vision, se cache aussi la bataille des chiffres. Pour Alexis Peyroles, cette étude 2b coûterait entre 60 à 80 millions d’euros. De son côté, l’entreprise indique une fourchette entre 30 et 50 millions d’euros. "Le design de cette phase clinique n’est pas encore complètement arrêté, donc il est difficile de communiquer sur un chiffre précis. Mais il est sûr que 50 millions d’euros sera vraiment la fourchette haute. Dans tous les cas, cette étude ne sera lancée que lorsqu’on aura bouclé son financement", se défend Nicolas Poirier.

    Financer la société dans les trois prochaines années
    La différence de vision autour de cet essai clinique traduit surtout un cap divergent sur la stratégie financière globale. "Le développement du Lusvertikimab en interne nécessiterait de lever des fonds, de la dette, et donc de faire appel à des acteurs qui prendront une partie des bénéfices futurs. Il faudra payer des intérêts élevés, et donc prendre le risque qu’Ose soit dépouillée", estime Alexis Peyroles. Pour autant, en l’absence actuelle de partenaire pharmaceutique, le Conseil d’administration compte bien avancer, sans laisser son produit sur le bord de la route. "Si nous ne lançons pas cette phase 2b, le produit va dormir et sa valeur décroître, regretterait pour sa part Nicolas Poirier. Pour nous, l’enjeu n’est pas de financer un produit plus qu’un autre : nous voulons réussir à financer la société dans les trois prochaines années. Eux ont une vision à beaucoup plus court terme". Les trois concertistes insistent pour leur part sur leur volonté de réorienter la stratégie d’Ose en prenant moins de risque, et de renouveler tout le Conseil d’administration. Huit noms, dont celui d’Alexis Peyroles, ont déjà été mis sur la table.

    Dans la cohue des multiples communications qui ont émaillé des deux côtés ces dernières semaines, les représentants du personnel se sont exprimés via une lettre ouverte. "Nous soutenons la poursuite des études dans lesquelles nous croyons, avec rigueur, responsabilité et détermination. La stratégie proposée par les actionnaires dissidents soulève des préoccupations importantes parmi les salariés, pour la plupart aussi actionnaires", insiste-t-il.

    Le pouvoir aux petits investisseurs
    Au sein de la biotech, plus de 65 % du capital est lié aux marchés financiers, en Bourse, et donc à de petits investisseurs. "Il y a aujourd’hui un équilibre des forces, et ce sont les petits porteurs qui ont le pouvoir. La situation stresse beaucoup les employés, et collaborateurs. J’ai hâte que les actionnaires tranchent", poursuit Nicolas Poirier. Pour une fois, le son de cloche est similaire pour Alexis Peyroles : "la démocratie actionnariale va prendre toute son importance. C’est une très bonne chose". Rendez-vous le 30 septembre pour la délibération.


  • 16 septembre 2025 10:06

    Très beau résumé de la situation.
    C est beau pour une fois dans ma vie je vais voter, plus de 25 ans de bourse et à un moment ou un autre j etais quasi actionnaires de 80% les biotechs et pour cette fois notre vote compte.

    Doncvotons.


  • 16 septembre 2025 10:49

    très clair, mais je ne comprends pas pour quelle raison aucun des 2 camps n'achète en ce moment, afin d'augmenter son pourcentage


  • 16 septembre 2025 10:57

    la raison est simple , tout le monde sait maintenant
    qu'une dilution est quasi certaine , un an de perdu se paie cash
    et en cash


  • 16 septembre 2025 10:57

    excellente remarque !! il est encore temps d'acheter pour augmenter son nombre de droits de vote. Perso j'ai voté G24


  • 16 septembre 2025 11:04

    "Si nous ne lançons pas cette phase 2b, le produit va dormir et sa valeur décroître, regretterait pour sa part Nicolas Poirier."

    Lancer à tout prix, c'est pour se retrouver comme Inventiva qui n'arrivait pas à boucler sa phase 3... cours massacré, financement douloureux.

    Donc le licencier plus tôt en acceptant de baisser les prétentions est la bonne solution : le produit vit, les autres produits vivent, la boite vit.


  • 16 septembre 2025 11:22

    Enfin un article neutre, et interessant!


  • 16 septembre 2025 14:18

    Bonjour
    Les avis
    Des représentants du personnel
    Sont à mon avis les plus sérieuses


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