En clair, ils ne prévoient pas d'enterrer la hache de guerre.
Après si les partenariats ne payent pas, il y a un problème de tréso pas besoin d'audit pour ça. Dans l'urgence, report du remboursement de la BEI et informer sur ce qui se passe avec Abbvie et BI.
Dominique Costantini, Emile Loria et Alexis Peyroles, actionnaires fondateurs d’OSE Immunotherapeutics (OSE) et anciens dirigeants de 2012 à 2024, alertent sur la fuite en avant du Conseil d’Administration, qui ressort clairement de ses dernières communications. A l’approche de l’Assemblée Générale du 30 septembre qui sera décisive pour l’avenir d’OSE, les trois actionnaires fondateurs agissant de concert déplorent le recours répété à la désinformation. Leur stratégie pour OSE repose sur les deux programmes-phares les plus avancés – Tedopi® actuellement en recrutement actif de phase 3 d’enregistrement et Lusvertikimab qui a une phase 2 probante à la fois sur l’efficacité et sur la tolérance – ainsi que, plus largement, sur le développement de médicaments innovants tant en immuno-oncologie qu’en immuno-inflammation. Il est donc faux d’écrire, comme le fait encore l’actuel Conseil d’Administration le 9 septembre, que « leur stratégie repose exclusivement sur Tedopi® ». Quelque chose de faux répété cent fois, ne devient pas une vérité. Dominique Costantini, Emile Loria et Alexis Peyroles déplorent également la confusion recherchée par le Conseil d’Administration actuel, lorsqu’il indique, le 9 septembre, les nominations de Pascale Briand et de Jonathan Cool parmi ses résolutions et, surtout, lorsqu’il présente ce tour de passe-passe comme une preuve de « [son] ouverture au dialogue avec les actionnaires et à une gouvernance inclusive ». Ils soulignent, en effet, que Pascale Briand et Jonathan Cool sont deux des cinq administrateurs indépendants qu’ils ont, eux-mêmes, proposés dans leurs résolutions publiées le 5 septembre. Cette manœuvre grossière du Conseil d’Administration et l’habillage qu’il en fait en communication sont de la même veine que sa tentative, fin août, de faire croire que « des discussions en cours avec les actionnaires concertistes » aboutiraient à « un alignement stratégique » et à « une évolution de la gouvernance ». En contradiction avec le discours de façade appelant au dialogue et au compromis, les trois actionnaires fondateurs rappellent le harcèlement judiciaire du Conseil d’Administration à leur encontre (déjà, trois mises en demeure visant à bailloner leur site web , ose-immuno-ensemble.com, pourtant demandé par l’Autorité des Marchés Financiers), ainsi que la procédure devant le Tribunal de Commerce de Nantes, initié par le Conseil actuel dans le seul objectif de les priver d’une partie de leurs droits de vote. Toujours à la lecture des dernières communications d’OSE, Dominique Costantini, Emile Loria et Alexis Peyroles déplorent la communication toujours floue du Conseil d’Administration, qui ne dit rien d’engageant et dit explorer toutes les options, dilutives et non dilutives, de financement, tout en préparant les esprits à des besoins dès 2026, par exemple en introduisant dans son dernier Questions-Réponses : « Que se passe-t-il si les partenariats sont retardés – comment OSE financera-t-elle ses opérations ? ».