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ERAMET : article figaro

15 nov. 2022 19:05

Voiture électrique: le monde va-t-il manquer de lithium?
ERA sitee à plusieurs reprises.

6 réponses

  • 15 novembre 2022 19:07

    peut être l'origine de la hausse d'aujourd'hui


  • 15 novembre 2022 20:42

    j'ai juste pu lire le début de l'article. Je ne sais pas si quelqu'un a pu se procurer l'intégralité de l'article, parce que ça semble intéressant.

    GRAND DÉCRYPTAGE - La demande de cet «or blanc» va être multipliée par 40 en 20 ans. Un défi majeur pour l’Europe, encore totalement dépendante de ses fournisseurs extérieurs.
     Alors que la planète, réunie à la COP27 en Égypte, cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la croissance du marché des véhicules électriques accélère. En 2035, plus aucun constructeur ne pourra vendre une voiture neuve à moteur thermique dans l’Union européenne. Or les technologies actuelles de véhicules électriques ne peuvent se passer de lithium, ressource devenue essentielle pour les batteries.

    Autant dire que la demande de ce métal blanc et léger va exploser. Une batterie de voiture électrique en contient en moyenne 10 kg. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’il faudra multiplier par 40 la production de ce métal d’ici à 2040 pour répondre aux besoins de la mobilité électrique. «C’est la ressource minérale dont la consommation devrait augmenter le plus», confirme Yves Jégourel, codirecteur de Cyclope (observatoire des matières premières) et professeur au Cnam.
    .../...


  • 15 novembre 2022 20:46

    ça y est , voici l'article.
    MATIÈRES PREMIÈRES Alors que la
    planète, réunie à la COP27 en Égypte,
    cherche à réduire les émissions de gaz à
    effet de serre, la croissance du marché
    des véhicules électriques accélère. En
    2035, plus aucun constructeur ne pourra vendre une voiture neuve à moteur
    thermique dans l’Union européenne. Or
    les technologies actuelles de véhicules
    électriques ne peuvent se passer de lithium, ressource devenue essentielle
    pour les batteries.
    Autant dire que la demande de ce métal
    blanc et léger va exploser. Une batterie
    de voiture électrique en contient en
    moyenne 10 kg. L’Agence internationale
    de l’énergie (AIE) estime qu’il faudra
    multiplier par 40 la production de ce métal d’ici à 2040 pour répondre aux besoins de la mobilité électrique. « C’est la
    ressource minérale dont la consommation
    devrait augmenter le plus », confirme
    Yves Jégourel, codirecteur de Cyclope
    (observatoire des matières premières) et
    professeur au Cnam. Pour l’Union européenne, en particulier, l’enjeu est crucial. Bruxelles s’est fixé des objectifs ambitieux. Si les ressources ne manquent
    pas dans le sous-sol du Vieux Continent,
    son exploitation est, en revanche, quasi
    inexistante.
    Tandis que la consommation de l’UE va
    quintupler voire décupler d’ici à 2030, le
    marché mondial devrait rester tendu
    pendant les huit prochaines années.
    « Nous devons éviter de nous retrouver à
    nouveau dans une situation de dépendance, comme pour le pétrole et le gaz », s’inquiète la présidente de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen.
    ❙ Des ressources
    abonDantes
    Le monde ne manque pourtant pas de lithium. Des réserves existent aux quatre
    coins de la planète, en Australie, en
    Chine, aux États-Unis, au Zimbabwe… Et
    tous les pays sondent désormais leur
    sous-sol pour vérifier s’il ne recèle pas
    ces richesses. Le triangle d’or de l’Amérique latine, entre Chili, Bolivie et Argentine, concentre plus de la moitié des
    ressources, essentiellement dans les lacs
    chargés en sel. Aujourd’hui, quatre pays,
    l’Australie, premier producteur mondial
    avec près de la moitié de l’extraction, le
    Chili (un quart), la Chine (16 %) et l’Argentine (7 %), contrôlent la quasi-totalité de la production. Mais, il n’existe pas
    de risque géologique significatif sur le
    marché du lithium. Les réserves sont importantes et elles seront certainement en
    grande partie accessible d’ici à 2050, estimaient l’an dernier les experts de l’Ifpen (Institut français du pétrole et des
    énergies nouvelles).
    Le lithium est sans doute l’un des métaux
    dits stratégiques les plus critiques pour la
    transition énergétique. « Si aujourd’hui,
    l’offre, de l’ordre de 1 million de tonnes
    produites, répond à la demande mondiale,
    ce ne sera bientôt plus le cas », précise Xavier Veillard, directeur associé de McKinsey. D’ici à fin 2030, la demande
    pourrait approcher 4 millions de tonnes,
    selon les estimations de son cabinet. « Si
    l’on ne prend en compte que les projets
    existants et annoncés, il manquera alors
    1,1 à 2,5 millions de tonnes », précise-t-il.
    « On va manquer de lithium, c’est clair et
    net. D’ici à 2030, sur la base des hypothèses actuelles, la consommation sera multipliée par 5 ou 7. Il y a un manque de prospective criant. On n’a pas estimé la
    demande de métaux liée à la transition climatique », affirme de son côté Christian
    Mion, associé du cabinet EY. Et si les réserves ne font pas défaut, leur mise en
    exploitation est un autre enjeu. Étant
    donné les délais nécessaires pour ouvrir
    de nouveaux sites, le risque de pénurie se
    pose davantage d’ici à 2030 qu’à l’horizon 2050, prévoient des spécialistes. Car
    il faut généralement compter au moins
    cinq à dix ans pour mettre en œuvre un
    projet minier. À condition d’avoir les
    fonds et la volonté d’investir.
    ❙ Le signaL Du prix
    Pour cela, le prix est un excellent signal. En un an, les cours de « l’or blanc »
    ont été multipliés par plus de dix, passant
    de 6 000 à 70 000 dollars la tonne. S’il
    complique la vie des constructeurs automobiles, le bond des cours change aussi
    l’équation économique. « Les prix élevés
    permettent de supporter des coûts d’extractions plus lourds et ils sont un bon stimulant pour accélérer les décisions d’investissement », souligne Xavier Veillard,
    pour qui les prix élevés du marché sont
    davantage liés aux délais de développement de nouveaux projets qu’à une rareté absolue du métal. « Beaucoup de projets sont à l’étude. Le potentiel des
    gisements connus comme les saumures
    d’Amérique latine est encore très important et une grande partie peut être exploitée à un coût compétitif », ajoute-t-il. Les
    progrès technologiques pourraient accroître l’offre d’ici à quelques années, relativisent par ailleurs les analystes de
    Goldman Sachs.
    Au-delà de l’extraction, se pose l’enjeu
    de la transformation du lithium. La
    Chine, particulièrement bien positionnée, assure aujourd’hui plus des deux
    tiers du raffinage mondial. « Ses capacités de raffinage vont encore augmenter
    d’ici à trois ans », souligne Xavier
    Veillard. En effet, les deux sociétés
    chinoises Tianqi Lithium et Jiangxi
    Ganfeng Lithium, qui font partie des
    cinq grands acteurs mondiaux, ont
    réalisé d’importants investissements
    dans ce domaine.
    Les États-Unis, le Canada, l’Australie et
    l’Europe se lancent dans la course.
    Avec retard. En juillet, Elon Musk, fondateur du pionnier des véhicules électriques Tesla, s’est plaint que certains
    raffineurs de lithium réalisent des marges extravagantes. Il prévoit aujourd’hui de construire une raffinerie de lithium au Texas,
    Des projets sont à l’étude pour évincer la
    batterie lithium-ion, qui a pris le monde
    d’assaut ces dernières années et dont le
    succès repose sur sa légèreté et son importante capacité de stockage d’énergie.
    C’est le cas de la batterie sodium-ion, qui
    aurait une capacité de recharge plus rapide, ou encore des batteries à l’état solide, lithium-soufre ou zinc. Mais la domination de la batterie lithium-ion n’est
    pas encore remise en cause.
    ❙ La DépenDance
    De L’europe
    L’UE, qui ne compte aucun site d’extraction de lithium pour batterie et aucune
    raffinerie, cherche des solutions pour réduire sa dépendance aux grands producteurs. Elle a des réserves dans son soussol. Dans l’Hexagone, une quarantaine
    de sites ont déjà été identifiés dans le
    Massif central, en Bretagne et dans la
    vallée du Haut-Rhin. Mais, les projets
    font souvent face à une forte opposition
    de la population au nom de l’environnement. En Serbie, le gouvernement a révoqué les licences d’exploration du géant
    minier Rio Tinto à la suite des protestations locales. Le projet, de 2,4 milliards
    de dollars, aurait permis de produire du
    métal blanc pour 1 million de batteries de
    véhicules électriques. Mêmes blocages à
    Barroso, dans le nord du Portugal, en Espagne ou encore en France dans le Finistère. Le groupe Imerys vient toutefois de
    lancer le projet d’exploitation d’une
    mine dans l’Allier sur un site où est extrait du kaolin. Et différents programmes
    ont vu le jour en Europe, y compris des
    unités pilotes de production de lithium
    géothermique en Alsace avec le groupe
    minier français Eramet. Mais ces programmes sont de taille réduite et moins
    bon marché que d’autres grands sites
    mondiaux. Eramet juge ainsi que les projets en cours permettraient de répondre
    au mieux, à 15 à 20 % des besoins européens en 2030.
    ❙ L’espoir Du recycLage
    Les oppositions locales peuvent inciter
    les entreprises minières à produire plus
    vert ou à recycler. Face aux contestations
    locales en Espagne, la compagnie Infinity
    Lithium a revu sa copie, évoluant d’un
    projet de mine à ciel ouvert à un programme souterrain, ce qui réduit son
    impact sur la biodiversité. Une autre piste est, bien sûr, celle du recyclage des
    batteries. Mais ce ne serait pas une solution de court terme. « La durée de vie
    d’une batterie étant de huit à dix ans, le
    marché secondaire restera très limité
    avant 2030 », estime Xavier Veillard.
    Compte tenu de la valeur du lithium,
    cette approche pourrait être économiquement pertinente, estiment les industriels. Encore faut-il mettre en œuvre
    des procédés à l’échelle industrielle. Eramet s’est associé avec le groupe Suez
    pour construire une usine pilote l’an
    prochain à Trappes. Selon l’université
    belge de Louvain, si l’industrie met en
    place une filière assurant un taux de recyclage des batteries de 70 %, alors le potentiel de recyclage du lithium pourrait
    devenir significatif à partir de 2040 et
    surtout de 2050.
    Longtemps cantonnée à un rôle de client
    passif, l’Union européenne a entamé sa
    mutation. L’UE va constituer « des réserves stratégiques » pour éviter les
    ruptures d’approvisionnement dans les
    matières premières « critiques » pour
    son industrie, notamment les terres rares et le lithium, a annoncé la Commission européenne. Des constructeurs
    automobiles, de Stellantis à BMW, investissent dans des start-up spécialisées
    dans le lithium. En France, Philippe Varin a rendu en janvier au gouvernement
    un rapport sur la sécurisation de l’approvisionnement. Il y sonne l’alarme
    sur la dépendance française et dégage
    quelques pistes. « Pour sécuriser son approvisionnement, l’Europe a besoin d’un
    fonds d’investissement pour aider les acteurs à prendre des participations minoritaires dans des sites de production de lithium en Amérique latine, en Afrique ou
    ailleurs », plaide l’ancien président de
    France Industrie, qui prône « une véritable diplomatie des métaux ». ■


  • 15 novembre 2022 21:25

    merci  intéressant en effet


  • 15 novembre 2022 21:27

    mais le projet d'exploitation de lithium par ERA en Am Latine n 'est pas évoqué


  • 15 novembre 2022 21:29

    Petit rappel :

    PARIS (Reuters) - Eramet aimerait développer de nouveaux sites de production de lithium en Amérique du Sud, notamment au Chili et en Bolivie, a dit à Reuters le nouveau directeur de la stratégie du groupe minier, dans le cadre de son renforcement sur ce métal stratégique pour les véhicules à batterie électrique.

    Le groupe français prévoit de démarrer sa première production de lithium début 2024 à partir d'une usine qu'il construit actuellement en Argentine avec le groupe sidérurgique chinois Tsingshan. Au-delà du potentiel du site argentin de Centenario-Ratones, Eramet considère sa technologie d'extraction directe à partir de saumures comme un mode d'exploitation durable pour le Chili et la Bolivie.

    "Nous sommes désireux de travailler avec les gouvernements chilien et bolivien pour identifier les opportunités de déploiement de notre technologie sur place", a déclaré l'australien Geoff Streeton.

    Le Chili du nouveau président Gabriel Boric réexamine actuellement son cadre réglementaire et l'émergence de tout projet pourrait s'en trouver retardée, mais Eramet continuera de regarder les nouvelles opportunités minières au vu du potentiel à long terme que l'essor des véhicules électriques va représenter pour le lithium et le nickel, a-t-il ajouté.

    Des régions de l'Argentine, de la Bolivie et du Chili forment ce qu'on appelle le "triangle du lithium". Un an de hausse des prix du métal et la nécessité de sécuriser les composants dans un contexte international plus incertain ont conduit les constructeurs automobiles à s'intéresser de plus en plus à l'amont de la chaîne d'approvisionnement, allant parfois jusqu'à la mine elle-même.

    Geoff Streeton, qui a rejoint Eramet en mars, observe cet intérêt croissant chez les groupes automobiles, mais estime qu'il s'agirait peut-être pour eux d'un trop grand écart.

    "La meilleure manière de répondre aux inquiétudes de l'industrie automobile, ou de toute autre industrie, est de se concentrer sur le développement de projets à même de garantir que notre offre augmente autant que la demande", a-t-il poursuivi.

    Engagé dans une stratégie de recentrage afin de devenir un "pure player" des métaux et des mines, Eramet s'attend à conclure les premières ventes de son lithium argentin fin 2023, toujours sous la forme de contrats court terme.

    Agé de 49 ans, Geoff Streeton a occupé auparavant diverses fonctions opérationnelles et de développement stratégique dans l'industrie minière au sein de grands groupes industriels tels que BHP et Mitsubishi Corporation.


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