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ERAMET : NOUVEL ARTICLE TRES INTERESSANT

25 avr. 2022 21:03

Les matières premières offrent une couverture efficace contre l’inflation. La flambée actuelle des prix le confirme, soulignent des experts de Capital Group. Cela reste peu étonnant vu que ces dernières sont utilisées dans de nombreuses filières de l’économie mondiale et contribuent potentiellement à accélérer l’inflation.

Prenons par exemple le pétrole, son évolution suit toujours de près l’inflation (mesurée par l’indice américain des prix à la consommation). Le pétrole étant un composant souvent majeur dans les indices des prix des matières premières, nous pouvons donc affirmer que son cours est également étroitement corrélé avec l’inflation.


Toutefois, on note de grandes divergences entre les différentes catégories de matières premières. Ainsi le cours du pétrole se compare difficilement à celui des produits agricoles ou de l’alimentation.

Pour se couvrir efficacement contre l’inflation et miser sur les bonnes matières premières, il est donc important de cibler l’origine de l’inflation, soutient Jared Franz, économiste chez Capital Group.

« Sans surprise, le secteur de l’énergie a tendance à être bien orienté lorsque l’inflation s’accélère, parce que les hausses des prix énergétiques, en particulier de l’essence, peuvent être rapidement répercutées sur les consommateurs. Ce n’est pas toujours le cas pour d’autres matières premières, pour lesquelles les hausses de prix peuvent être absorbées tout au long de la chaîne de production. »

UNE FLAMBÉE QUI POURRAIT DURER?

Quant à la volatilité des matières premières, que faut-il en penser et qu’en déduire? Les experts de Capital Groupe se basent sur le marché du nickel pour répondre à cette question. Ce dernier est un métal essentiel dans la composition des batteries des véhicules électriques. Depuis le début du mois de mars, son prix a doublé, puis est reparti à la baisse. La Bourse des métaux de Londres a même décidé de suspendre sa cotation. Le marché du nickel a été rouvert récemment, mais avec des plafonds de négociations.


Il faut dire que la Russie fournit près de 20 % du nickel utilisé dans le monde. Il n’est donc pas étonnant que le marché ait été bousculé par le conflit russo-ukrainien.

En fait, le conflit a impacté les prix des matières premières en général. La Russie et l’Ukraine sont ainsi de grands producteurs de blé, de pétrole, de gaz naturel, mais aussi de métaux comme l’aluminium, le palladium et le cuivre.

Toutefois, la hausse des prix a commencé bien avant le conflit, générant des pressions inflationnistes inédites depuis le début des années 1980. Cette flambée est-elle faite pour durer?

« À court terme, la réponse est non, répond Lisa Thompson, gérante de portefeuille chez Capital Group. Le marché a réagi de manière disproportionnée et les prix ont déjà quelque peu reflué. Mais les prix des matières premières sont aujourd’hui bien supérieurs à leur niveau d’il y a un an, et je suis convaincue que cette tendance se maintiendra. »

Toutefois, l’experte estime qu’à long terme les prix devraient rester élevés « en raison de plusieurs facteurs, parmi lesquels la hausse de la demande, les pénuries et le mouvement de démondialisation », précise-t-elle.

DE BELLES OPPORTUNITÉS DANS CE SECTEUR

Alors que les investisseurs se détournent de la métallurgie depuis des années, ce secteur est dorénavant promis à un bel avenir, selon Douglas Upton, analyste actions chez Capital Group qui suit les marchés des matières premières depuis plus de 30 ans.

Selon ce dernier, cela fait des années que le secteur est sous-évalué. Il estime que la plupart des prix des matières premières resteront élevés ces prochaines années, en raison du sous-investissement chronique dans ce secteur depuis 2015.

« D’après mon analyse, raconte Douglas Upton, toutes les grandes sociétés minières sont sous-évaluées. Le marché ne réfléchit pas suffisamment aux conséquences d’un sous-investissement. Si l’on en croit les valorisations et les estimations de résultats du consensus de marché, les prix des matières premières reculeront ces prochaines années, pour se rapprocher de leurs moyennes historiques. Je pense que c’est une erreur. »

Pour prouver son point, il compare la capitalisation boursière combinée des sept premières compagnies minières au monde à celle de Tesla. La première est nettement inférieure à la seconde, alors que la compagnie d’Elon Musk a besoin de certains métaux raffinés (dont du nickel) pour produire les batteries lithium-ion de ses voitures électriques.

ATTENTION À LA CHINE

Un autre facteur à considérer, le ralentissement de l’économie chinoise. Celui-ci pourrait contribuer à freiner la hausse des prix des matières premières, puisque la Chine consomme plus de la moitié du minerai de fer, du charbon et du cuivre produits dans le monde.

Sans compter que la Chine est exposée au risque de récession de l’Union européenne en cas d’enlisement du conflit en Ukraine et à la nouvelle flambée épidémique, ces deux éléments pourraient pénaliser encore l’économie du pays.

« Bien avant la dernière vague de contamination, l’économie chinoise était en perte de vitesse, ou du moins en train de se stabiliser à un taux de croissance très bas, fait remarquer Stephen Green, économiste spécialiste de l’Asie chez Capital Group. La situation pourrait se dégrader encore avant de s’améliorer, et une récession suffisamment marquée pourrait faire chuter les prix des matières premières. »

2 réponses

  • 26 avril 2022 08:50

    Merci pour ce partage


  • 26 avril 2022 11:29

    Vu reco


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