j'ai utlisé un outils pour avoir le transcript de la video... c'est pas 100% accurate, mais voila ce que ca donne:
Bonsoir, bienvenue à tous, bienvenue à ce premier webinaire que nous sommes très heureux d'organiser pour Amoeba, d'autant plus heureux que vous êtes ce soir extrêmement nombreux actionnaires et investisseurs d'Amoeba. Nous avons le plaisir d'accueillir ce soir Benoît Villers, président et Jean-François Dupré, directeur général, qui vont vous présenter qui est Amoeba, son métier, ses actes de développement stratégique et revenir sur ce qui a constitué deux avancées formidables pour l'association. et surtout constitue un véritable game changer pour un meuble. Je vous invite à ne pas hésiter à poser vos questions pendant la présentation. Vous avez la possibilité de le faire dans le nom de la question. Benoît et Jean-François tenteront d'y répondre, même si je ne vous cache pas que nous avons reçu énormément de questions en amont. Et on vous promet, en tout cas pour celles auxquelles on est préparés, de répondre dans un prochain webinaire. Encore un grand merci à tous de votre participation. Benoît et Jean-François, je vous laisse la parole. Merci.
Merci, Nissa. Bonsoir à toutes et à tous. Merci pour votre présence et votre intérêt pour la société Amoeba. Jean-François et moi-même, nous sommes très heureux et je dirais même nous sommes fiers de vous présenter Amoeba dans un moment exceptionnel dans son histoire où s'enchaînent en l'espace de deux jours deux événements fondamentaux pour l'avenir de cette société. Le premier, c'est les conclusions positives et définitives émises par l'EFSA. Et le second, la signature d'un MOU avec le leader mondial du biocontrôle, Koppert.
C'est le cadre général. Maintenant, nous allons égrener une présentation très rapidement pour laisser le temps à vos questions. Rapidement pour s'introduire, je suis donc président du conseil d'administration depuis décembre 2023. Je viens du monde industriel puisque j'ai été membre de la direction générale de Barry Calbo, qui est une société cotée en bourse à Zurich et pendant plusieurs années chez ADM, un groupe américain. Et il y a plusieurs années, j'ai été le cofondateur de Nice & Green en Suisse.
Jean-François Doucet, bonsoir à tous. Je suis le directeur général d'Amoeba depuis décembre 2023, société que j'avais rejoint en mai 2023. J'ai 30 ans d'expérience dans la finance, dans la gestion opérationnelle de la stratégie, dans des secteurs comme la santé et la protection des plantes, et dans des environnements internationaux, commerciaux et industriels.
[2.2s] En quelques mots et quelques chiffres, qui est Amoeba. Amoeba est une green tech lyonnaise qui est cotée depuis 2015 à la Bourse de Paris, maintenant à l'Euronext Growth. Cette société est spécialisée dans le développement de solutions microbiologiques naturelles, très importantes, nous vendons des produits naturels, basés sur l'exploitation brevetée d'amides. Très rapidement, vous avez les chiffres sous vos yeux, nous avons deux activités typiques commerciale principale que nous allons vous exposer, une plateforme de développement car cet ami est d'une richesse absolument incroyable et promet des développements dans d'autres secteurs, tout ça protégé par 39 brevets, une première unité de production à châssieux et en termes de market cap, nous sommes autour aujourd'hui de 50 millions avec un volume moyen de 160K euros sur les trois derniers mois.
[2.3s] Alors, évidemment, le but, c'est de voir pourquoi investir dans Amoeba et surtout, pourquoi aujourd'hui. Donc, en 2010, cette société a été créée pour une raison qui est intéressante à connaître parce que c'est un de ses caractéristiques. Il y existe plus ou moins 17 000 amibes répertoriés. Il y en a une dizaine de pathogènes, même moins. Mais qui dit pathogène ? dit maladie, qui dit maladie, dit chiffre d'affaires pour l'industrie chimique et pharmaceutique. Et donc, toute cette industrie s'est mobilisée sur comment détruire l'amibe et personne, une seule seconde, n'a pensé à dire qu'est-ce que l'on peut trouver de positif dans l'amibe. Et Amoeba étant basée à Lyon, l'Institut de Recherche Claude Bernard, la première, a dit mais attention, il y a peut-être quelque chose de positif dans l'amibe. Et tout le Paris d'Amoeba en 2010, a été de dire, on va essayer, on va chercher, on va voir ce qu'on trouve. Et ce qui est fantastique, c'est qu'au bout de 14 ans, on a trouvé quelque chose. Et ce qui explique qu'en décembre 2023, on a eu un changement de gouvernance et on est en train de passer d'une société de recherche-développement en une société industrielle et commerciale. Donc, renouvellement de la gouvernance, je vous en parlerai plus avant, et vraiment un soutien renforcé de l'actionnaire.
[1.2s] Très concrètement, en novembre 2024, on a prouvé l'efficacité de la cosmétique. Jean-François vous donnera tous les détails. On a commencé sur dépôt in vitro. Le laboratoire nous a dit qu'on faisait partie des 10% supérieurs de ce qu'ils avaient testé dans leur expérience et que ça avait la peine de faire du in vivo. On a fait du in vivo et vous verrez que les résultats sont quand même, je pense, assez bluffants. Et dans la foulée, en 2024... C'est une formation que nous attendions depuis six ans. Nous avons eu la confirmation par l'EFSA, qui est l'institut européen, que notre substance active était efficace et c'est une conclusion définitive qui ne peut pas être mise en cause et positive. Donc, positif, définitif, c'est bon. Toute la phase de réglementation est en train de se terminer. Il ne reste plus... qu'un phénomène administratif de timbre à mettre sur un papier. Mais en quelques mois, on a réussi à prouver qu'en cosmétique et en biocontrôle, il y avait une substance qui fonctionnait grâce à cet abîme. Et en plus, chose absolument extraordinaire, parce que quand on a commencé il y a six ans, on ne pouvait pas imaginer que ça arriverait à deux jours d'intervalle. Eh bien, on a signé un MOU avec le leader mondial Koppert, dont je vous parlerai tout à l'heure. pour le développement de cette amibe et de nos produits dans les prochaines années.
[1.2s] Donc 2025-2026 sera marqué par le démarrage des ventes, évidemment la maîtrise des coûts qui est importante et des investissements et notre target c'est d'être positif, EBITDA positif en 2027. On va rentrer maintenant plus dans le détail de nos activités. Alors tu as déjà parlé de l'amibe, il y en a 17 000. En fait, Amoeba est la seule société à avoir développé des applications brevetées sur les 16 994 qui ne sont pas pathogènes. Notre amibe a un nom, elle s'appelle Willercia magnace de Sematy et elle est issue des eaux thermales d'Axelma. Elle est évidemment sans toxicité ni sur l'homme ni sur l'environnement. C'est un vrai cocktail de protéines. Il y a 74 % de protéines dans notre amibe. dont 50% sont inconnus du monde scientifique. Alors la première fois qu'on m'a dit 50%, j'imaginais 30, 40, 50 protéines inconnues. Non, les 50%, ça représente plus de 6000 protéines inconnues. Donc pour nous, c'est un vrai gisement de potentielles applications pour le futur. Alors ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'aujourd'hui, Amoeba, comme je le disais, est la seule entreprise disposant d'applications de breveté, mais aussi du savoir-faire unique qui permet de cultiver l'amibe, en volume suffisant pour une utilisation industrielle et commerciale. Les barrières à l'entrée de cette activité sont très fortes, en termes de R&D, en termes réglementaires, et en termes technologiques. On considère qu'aujourd'hui, on a 10 ans d'avance sur n'importe quelle société qui voudrait venir sur ce segment de marché.
[3.3s] À ce stade, nous avons réellement deux gammes en pré-commercialisation. Une gamme qui est le biocontrôle. Le biocontrôle, c'est le traitement naturel des plantes. C'est une vraie alternative aux produits chimiques. Le remplacement des produits chimiques est évidemment un enjeu sociétal fort. Aujourd'hui, pour cette application biocontrôle, nous avons les conclusions positives et définitives sur la substance active à la fois aux États-Unis et en Europe. Petite précision, notre activité biocontrôle, c'est soigner les plantes. C'est une activité fongicide.
[1.5s] Pour la cosmétique, c'est notre deuxième gamme en pré-commercialisation. Nous avons développé un ingrédient cosmétique qui a démontré son efficacité sur le soin de la peau et en particulier sur la partie anti-âge, anti-ribes. Aujourd'hui, cet ingrédient actif est référencé INKI, c'est-à-dire qu'il est sur la liste internationale des produits cosmétiques commercialisables, qui est valable dans le monde entier, sauf en Chine, mais on aura l'occasion de revenir dessus. Et puis notre Notre plateforme technologique nous permet d'alimenter aussi cette plateforme de développement de futures applications. Ce sont des futures applications qu'on va développer avec des partenaires, parce que notre focus aujourd'hui, c'est la commercialisation sur la partie du contrôle des cosmétiques. Mais on peut imaginer des applications dans le soin de la peau, sur l'acné, la cicatrisation, par exemple, et dans un secteur qui est très prometteur, qui est celui des protéines de sa façon.
[3.0s] Pour revenir sur l'application Biocontrôle, Xpera, c'est le nom de notre gamme de produits Biocontrôle, et c'est une gamme de produits qui a véritablement un impact positif majeur sur l'agriculture. Pourquoi ? Parce que d'une part, c'est un produit dont la performance a été démontrée, et pour ça, on a fait plus de 600 essais en champ sur 19 pays, 4 continents, donc un vrai travail de validation d'efficacité du produit.
[1.2s] C'est aussi un produit qui a un impact positif de par son côté tout à fait naturel. C'est un produit bio qui est applicable sur de très nombreuses cultures, de la tomate en passant par la vigne, le soja, le céréale, la banane, et sur de nombreuses maladies au idiome milieu pour les plus connus. On a un enjeu majeur sur le nombre de cultures et le nombre de maladies que nous traitons. Toutes ces caractéristiques nous permettent d'adresser dès maintenant, quasiment, un marché qui représente 4,5 milliards d'euros, rien qu'aux États-Unis et en Europe, qui est un marché en forte croissance, en particulier pour les segments des produits biocontrôles dans ce marché global. [1.7s] Nous visons une commercialisation dès 2025. Pour commercialiser, il y a trois prérequis indispensables. Un, il faut avoir le droit. Le droit, c'est la partie réglementaire. Et comme on l'a souligné, nous avons des conclusions positives et définitives sur la substance active aux États-Unis et en Europe. Aujourd'hui, on est sur la phase d'homologation des produits qui arrivera en 2025.
[1.1s] Deuxièmement, il faut avoir des produits à vendre et donc des capacités de production. Ces capacités de production, nous les développons sur notre site de chassieux pour initier la commercialisation. Et nous sommes aussi en négociation avec des CDIMO, des sous-traitants, pour prendre le relais de la production dès 2026. Et puis, n'oublions pas que le protocole signé avec Koppert sur lequel nous allons revenir prévoit aussi l'éventualité de la production par Koppert. Enfin, le troisième élément qui est indispensable, c'est savoir distribuer. Et là, pour la distribution, le protocole d'accord signé avec Koppert est aussi un élément fondamental puisque Koppert est un leader mondial du biocontrôle et présent dans plus de 100 pays.
[1.1s] Excusez-nous, désolé, je ne sais pas si c'est passé.
[1.0s] Il nous semblait important de partager avec vous l'exemple d'un essai qui a été réalisé sur le milieu de la tomate. Traditionnellement, le milieu de la tomate est combattu avec du cuivre. L'usage du cuivre est de plus en plus problématique parce que le cuivre est un élément qui s'accumule dans le sol, dont l'usage a été déjà réduit il y a quelques années. Les autorités réglementaires devraient le réduire encore dans les années qui viennent. Il est important de trouver une alternative au cuivre pour que les agriculteurs puissent continuer à frotter efficacement contre le mildiou. Dans cet essai, ce qu'on voit, c'est que dans un programme 100% cuivre, on a une efficacité qui est très bonne de 72%. Par contre, si on réduit fortement cette dose de cuivre, en utilisant simplement 17% du cuivre, l'efficacité est mauvaise avec seulement 30%. Par contre, cette très faible dose de cuivre associée à un produit Xpera nous permet de retrouver l'efficacité On démontre à travers ça qu'on est vraiment une solution de substitution du cuivre à l'avenir qui permet de maintenir un niveau d'efficacité élevé. Et cet exemple sur le cuivre, on pourrait le reprendre aussi avec d'autres produits chimiques dont il convient de baisser l'usage dans les années qui viennent.
[2.7s] L'évolution, l'évaluation positive par l'EFSA, c'est évidemment... Un élément que nous sommes très heureux et très fiers d'avoir franchi, c'est le travail de six années des équipes d'AMOEBA, cinq ans d'efforts intenses qui portent leurs fruits. C'est vraiment une étape fantastique pour la société et pour tous ses collaborateurs. Et dans un contexte réglementaire de plus en plus difficile, de plus en plus contraignant, Les vraies nouveautés, les vraies nouvelles matières actives qui arriveront sur le marché seront de plus en plus rares, y compris en biocontrôle. Que dit l'EFSA ? L'EFSA nous dit, dans son rapport provisoire, mais dont les conclusions sont définitives, il y a une efficacité fongicide démontrée, donc l'efficacité est démontrée. C'est un profil à faible risque pour la santé humaine et pour l'ensemble des écosystèmes et l'environnement. Et les critères d'exemption d'une limite maximale de résidus sont remplis. C'est-à-dire que nous avons le meilleur profil d'évaluation que nous pouvions avoir. Aujourd'hui, il reste une étape administrative pour la Commission européenne qui a un délai de six mois pour entériner cette appropriation. Mais aujourd'hui, l'évaluation est acquise, elle est définitive. Et de façon concomitante, à un jour d'intervalle, Nous sommes arrivés à la conclusion avec Koppert qu'il fallait signer un MOU vu l'avancée potentielle des activités que nous pouvions avoir ensemble. Et ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce MOU n'est pas du tout le fruit du hasard, ni du côté de Koppert, ni du côté d'Amoeba. Donc, si je commence du côté d'Amoeba, Il faut bien comprendre que Copper, qui n'est pas une société cotée, c'est une société familiale, comme vous le voyez, 2750 employés, 30 filiales, plus de 100 pays présents dans plus de 100 pays, plusieurs centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires. C'est la référence mondiale dans le biocontrôle. Pourquoi ? Parce que Copper a été le pionnier dans l'utilisation de solutions naturelles dans l'agriculture. Il a donc une image extraordinaire, plus qu'une image, il a des produits extraordinaires, et c'est vraiment un des leaders mondiaux du biocontrôle, avec une croissance très forte qui est de plus ou moins de 20% par an. Donc, [1.0s] pour Amoeba, c'est un aboutissement extraordinaire, et je peux vous le dire, c'est une grande fierté que Koppert ait décidé de collaborer avec nous.
[1.2s] Donc ça, c'est du côté d'Amoeba. Du côté Copper, pourquoi Copper a choisi Amoeba ? Là aussi, ce n'est pas le fruit du hasard. D'abord, il faut savoir que Copper teste nos produits depuis deux ans. [1.1s] Et il est arrivé à la conclusion que les résultats qu'il avait avec nos produits dépassaient même ses expectations, ses espérances, ce qu'il croyait possible. Donc, ils ont été convaincus des résultats. [1.0s] Et dans une certaine mesure, ils ont fait pendant deux ans la due diligence d'Amoeba. Donc, nous avions le côté réglementaire officiel administratif avec l'EFSA, mais en parallèle, Koppert, le professionnel du secteur, le leader du secteur, a fait sa due diligence sur Amoeba et a approuvé les produits Amoeba. Donc, nous leur apportons une gamme complémentaire Et ce qui est important, c'est que nous partageons en termes marketing le même positionnement haut de gamme. Donc, c'est vraiment une approche vraiment intéressante parce que nous sommes complémentaires, le même positionnement marketing. Et maintenant, ils ont une confiance dans les produits qui font qu'ils ont décidé d'aller de l'avant. [1.1s] Donc, c'est un accord très large, puisque il va… Si vous avez des questions, je pourrais revenir là-dessus, si vous voulez. Mais ça va, c'est un accord… qui va être négocié en partant de la vente, de la distribution. Encore une fois, ils sont présents dans 100 pays dans le monde. [1.6s] La production, évidemment, vous savez que la première mesure du conseil d'administration que j'ai l'honneur de présider a été de mettre en suspens l'usine de Cavaillon parce que ça coûtait 30 millions et que nous préférions dépenser ces 30 millions dans la priorité qui est maintenant la commercialisation de nos produits. Mais il faut produire. Nous sommes en contact depuis plusieurs mois avec des CDMO, des fournisseurs, des [1.1s] sous-traitants pour la production. Et ce qui est très intéressant, c'est que Coppert s'est montré volontaire pour prendre cette production tout ou partie. Nous avons été passer deux jours à Rotterdam pour visiter leur siège et leur usine. Entreprise familiale, on a rencontré le fondateur, les deux frères qui gèrent l'entreprise, la cousine qui fait les merger acquisition de la société, tout le comité de direction. Et eux sont venus à Chassieux pour nous rendre l'appareil et visiter notre installation. L'intérêt d'une production, si on trouve un accord avec Copper, est qu'en termes de logistique, ils produisent, ils stockent, ils livrent et ils vendent. Donc, il y a une unité, si vous voulez, de lieu et d'action qui est très intéressant. En plus, nous ne sommes pas présents en termes d'autorisation réglementaire, par exemple en Amérique latine. Ils sont extrêmement puissants en Amérique latine. Pour vous dire, ils ont 350 vendeurs au Brésil. Et donc, on a la possibilité avec eux de travailler avec une entreprise qui a ses réseaux, ses connaissances. Et pour nous, ça va accélérer évidemment toutes les procédures. Il y a un volet financement parce qu'évidemment, le développement d'Amoeba va entraîner une augmentation des coûts. Il y a un financement qu'il va falloir négocier avec eux sous différentes formes. Nous en parlerons si vous avez des questions. Mais évidemment, ça fait partie du deal. Et en fait, dernier point, ce n'est pas en 2024-2025, je prends la gamme Amoeba et je prends la gamme Koppert et on avance. Non. C'est un accord long terme qui prévoit le co-développement de produits Koppert Amoeba. Donc, ce n'est pas un one-shot deal, c'est vraiment quelque chose sur le terme avec les développements de nouveaux produits.
[2.5s] Alors, on a parlé biocontrôle, c'est normal, avec l'actualité très forte qu'on a ces derniers jours. Maintenant, il ne faut pas oublier qu'on a une deuxième activité, une deuxième application qui est l'application cosmétique, certes plus récente, mais également très prometteuse. [1.2s] Cette application, on l'a développée et puis après on s'est attaché à en démontrer l'efficacité. Les premiers tests étaient des essais in vitro, dont on propose là sur cette slide quelques résultats. Je vais m'attacher sur deux, si vous voulez bien. La partie droite de cette page sur la structure de peau, ce [1.2s] que vous voyez à gauche, c'est une peau mature non traitée, qui est abîmée forcément avec l'effet de l'âge. et des agressions externes. Sur la partie droite, c'est la même peau mature traitée avec notre ingrédient actif. Ce qu'on voit, c'est que la surface est reconstituée, l'épiderme est reconstitué et l'intégralité de la structure de la peau est restaurée. On a des couches plus épaisses, plus compactes, plus homogènes. Ce test montre qu'on a une vraie action en profondeur sur la peau. Le second test sur lequel je vais m'arrêter, c'est l'effet anti-UV, qui est représenté par les deux photos en bas à gauche. Là, sur une peau jeune qu'on irradie, ce qu'on voit, c'est du rouge. C'est le phénomène d'irradiation qu'on a tous ressenti une fois ou l'autre en passant au soleil. On a une peau très irritée. [1.3s] Pour la peau jeune qui a été traitée, en revanche, les points rouges disparaissent quasiment. Il n'y a quasiment plus d'irradiation aux yeux. C'est important puisque l'UV est un des acteurs principaux du vieillissement de la peau. Ce qu'on a démontré in vitro et qui était très intéressant et très fort dans cette démonstration, c'est l'effet sur la structure en profondeur de la peau et l'effet sur les UV qui est un phénomène de barrière et de protection contre un élément majeur du vieillissement. Fort de ces résultats, on a attaqué évidemment la suite de notre démonstration d'efficacité en passant en passant à une étude clinique. Donc, c'est une étude clinique que nous n'avons pas faite nous, évidemment, qui est externalisée, qui a été réalisée selon les meilleurs standards de la profession cosmétique. Et cette étude clinique nous permet aujourd'hui de justifier des allégations très fortes, comme l'amélioration de l'épaisseur du derme, l'effet antiride, l'amélioration de la fermeté et de l'éclat de la peau, par exemple. Il y en a huit que je vous laisserai parcourir. Ces allégations, c'est essentiel de les avoir et de les avoir démontrées cliniquement parce que demain, c'est ce qu'un fabricant de produits cosmétiques pourra marquer sur son packaging ou sur son pot de crème de soin. Donc, il faut l'avoir démontré pour pouvoir l'utiliser commercialement. Et c'est ce qu'on a fait. Ce qu'on montre à droite, c'est l'effet anti-ride après 28 jours. Donc, on a des effets qui sont plutôt spectaculaires, en tous les cas qui sont considérables. marquant même pour les spécialistes de la cosmétique. Ce n'est évidemment pas des photos qu'on a faites nous-mêmes. C'est ce qu'on nous a fait comme remarque les premières fois qu'on nous a montré. C'est vraiment réalisé dans le cadre de l'étude clinique avec les appareils adaptés dans des conditions très strictes qui sont les standards, encore une fois, de la profession.
[1.8s] On a démontré notre efficacité à la fois in vitro et en clinique. On a déposé en octobre 2023 un brevet pour protéger cette utilisation de l'amibe comme ingrédient cosmétique, évidemment, c'était la première étape pour nous. En mars 2024, comme je l'ai précisé tout à l'heure, nous avons obtenu l'inscription de notre ingrédient cosmétique sur la liste INCI, qui est la liste référence des produits cosmétiques et des ingrédients cosmétiques, qui permet une commercialisation sans autre homologation, qui est valable dans le monde entier, sauf en Chine. Et maintenant, Notre route, c'est d'obtenir et de signer des accords de développement commerciaux. [1.1s] Accompagnant ces accords, il faudra réaliser des essais, des développements produits avec les partenaires qui vont devoir trouver la bonne formulation, créer leur gamme et lancer cette gamme dans le bon créneau marketing pour eux. Et puis parallèlement à ça, nous allons continuer le développement de notre gamme d'ingrédients d'actifs pour être en mesure de proposer une gamme complète. Ça, c'est quelque chose que nous avons fait avec des formuleurs indépendants et pas directement en interne. Logiquement, après, c'est l'étape de production et de commercialisation de cet ingrédient.
[2.6s] Alors, au niveau du board, nouvelle orientation de la société mérite un nouveau board. [1.3s] Donc, nous avons renouvelé ce board. L'idée, c'est de renforcer les compétences et les expertises étant en ligne avec notre nouvelle direction. Donc, on a professionnalisé ce board. Je ne rentrerai pas dans le détail. Vous avez les gens et partiellement leur CV. Jean-Luc Souches et Valérie, ce sont des anciens directeurs d'Amoeba qu'il est important de garder parce qu'ils sont la mémoire de la société. dans un cadre où on a complètement renouvelé le board quand même. Donc, juste pour votre information, en 2025, il y aura un nouveau board member parce que nous devons avoir un représentant cosmétique. Nous ne laisserons pas tomber la cosmétique parce qu'il y a un très fort focus sur le biocontrôle. La cosmétique est très importante parce que c'est un marché, et peut-être Jean-François vous le dira, avec des marges extraordinairement élevées. Si le biocontrôle c'est un marché de volume et de masse, le marketing, pardon, la cosmétologie, excusez-moi, est un marché de marge et donc nous ne pouvons pas le laisser tomber. Donc début 2025, il y aura un représentant qui va nous permettre d'affiner notre approche et notre vision du marché. Répartition de l'actionnariat, vous le savez, c'est tout à fait public, il y a 70% de flottants, et 30% qui est détenu par Nice & Green. Juste un mot pour la capitalisation boursière d'Amoeba. Je ne vais pas vous surprendre en disant qu'en tant que président du Conseil d'administration, je trouve que cette capitalisation est un peu basse. Je pense que c'est un prérequis dans toutes les présentations auxquelles vous assistez. Mais on a quand même un élément qui, pour nous, est révélateur, c'est qu'il y a une autre société qu'Amoeba, côté public, société publique côté à Bruxelles, spécialisée dans le biocontrôle. Et moi, j'ai beaucoup de respect pour cette société qui s'appelle Biotalis, mais juste deux mots pour faire une comparaison rapide. Comme l'a dit Jean-François, nous sommes homologués aux États-Unis. [1.3s] Biotalis a commencé avant nous aux États-Unis, mais n'est toujours pas homologué.
[1.1s] En Europe, nous avons des conclusions positives et définitives de l'EFSA. Biotalys, et c'est eux-mêmes qui le disent, n'auront pas de réponse de l'EFSA avant trois ans. [1.2s] Nous avons une diversification importante avec des marges très élevées dans la cosmétique. Ils sont purement focalisés dans le biocontrôle. Et encore une fois, ce n'est pas du tout une critique, c'est facts and figures. Mais, et c'est le mais qui est important, la market cap de Biotalys est de 120 millions. Nous sommes à 47 millions.
[1.2s] Donc, mon intuition personnelle, et plus qu'une intuition, ma conviction, c'est qu'il y a une marge de progression pour le prix de l'action qui est quand même relativement importante, surtout à un moment où, en deux jours, on annonce les conclusions positives de l'EFSA et le MOU avec le leader mondial. Donc voilà, juste un petit mot sur cette capitalisation boursière, mais je tenais à vous le dire et comparer avec vous, les chiffres que je vous ai cités, 120 millions d'un côté, 47 de l'autre.
[2.8s] Des précisions concernant maintenant les capacités industrielles. En 2024, aujourd'hui, nous avons des capacités limitées à châssieux qui sont limitées à 0,5 tonne. On a déjà, comme on l'a annoncé en cours d'année, l'intention, et nous avons débuté les travaux [1.1s] d'augmentation de ces capacités sur le site de châssieux, l'objectif étant de les passer à 10 tonnes en fin d'année. 10 tonnes, c'est pour nous suffisant pour initier la commercialisation en biocontrôle, c'est largement suffisant pour l'activité cosmétique par ailleurs. Et pour la suite, à partir de 2026, je parlais de CDMO tout à l'heure, donc l'objectif, c'est vraiment d'avoir un partenariat avec un ou deux CDMO qui vont accompagner la montée des volumes en production de manière... [1.1s] cadrer, caler sur l'évolution des ventes sur cette période-là également. Donc, c'est ces dix mots qui vont nous accompagner dans la durée. Et je rappelle juste que Koppert est aussi un potentiel producteur demain pour Amreba. [2.7s] Alors, dernière slide de cette présentation, mais il est important de rappeler encore une fois que notre force, notre différenciation, c'est vraiment d'avoir deux activités qui sont des activités différentes, mais très complémentaires en termes de volume. Le biocontrôle, c'est un marché à fort volume. La cosmétique, les volumes sont beaucoup plus faibles, mais on est sur un niveau de marge exceptionnel. La cosmétique, on est sur des prix de vente du kilo de matière active qui se situe entre 10 000 et 50 000 euros le kilo. Donc, c'est vraiment un niveau de marge colossal qui doit... associés au volume du bleu contrôle nous permettent d'être à l'EBITDA en 2027.