GAUSSIN : RDV le 6 novembre pour l'apparition de la vierge à Héricourt

Brigit69

24 oct. 2024 •15:26

Je dois dire que pour une première communication depuis des mois, cette « interview » laisse sur sa faim. Complètement téléphonée, aucune question du journaliste n’avait pour vocation à mettre CG devant ses responsabilités ou à clarifier la situation mais seulement à lui permettre de dérouler son discours. Rien de neuf dans ce qu’il dit donc mais on comprend beaucoup dans ce qui n’est pas dit, qui est sous-entendu.
Actuellement, la société et les mandataires judiciaires doivent être occupés à essayer de diminuer la montagne de dettes avec toutes les ficelles procédurales possibles pour maquiller la mariée. Mais vu le niveau de trésorerie, ça va aller très vite…
On comprend dans un premier temps, que le groupe tchèque CSG ne sera pas le chevalier blanc et qu’il ne sauvera pas l’entreprise. Il se sont fait enfiler une fois…pas deux. Garder CG comme DG, le maintien en responsabilité et aussi lui permet de boire le calice jusqu’à la lie. Mais sio eux n’y croient plus…
On comprend aussi que pour trouver un chevalier blanc qui doit vous renflouer le titanic, vous apporter un savoir faire et des capacités de production, ca ne se trouve pas en un mois. Donc cette date a probablement été imposée par le tribunal à la société. On comprend donc que du côté du Tribunal, on regarde de très prêt la trésorerie et le carnet de commande. Ce n’était déjà pas byzance avant mais alors maintenant un carnet de commande Gaussin c’est probablement aussi léger que l’hydrogène.
Bref, le 6 novembre le tribunal va probablement constater l’absence de …chevalier blanc canadien, suédois ou péruvien. Parce que malheureusement Gaussin n’a plus rien à vendre. Il va certainement constater aussi que la trésorerie continue à fondre et j’imagine que les tchèques n’ont pas envie de faire durer le supplice. Je m’attends à un game-over dans les 15 jours.
Au final, l’action sera radiée ou retirée de la côte (parce qu’aucun repreneur ne va laisser un truc pareil côté). La boite liquidée. Les employés au chômage. Les créanciers plumés. Les actionnaires ruinés. Ça arrive une entreprise qui fait faillite mais là on a surtout l’impression d’une longue arnaque. Ce qui laisse un goût amer et entrevoir des procédures qui ne seront pas que collectives. Je suis verte … croyons au miracle encore pour quelques jours...