Un peu de bonheur s’annonce donc en Carmatie en ce mois de février 2025 : alors l’occasion de se poser quelques bonnes questions ?
Une promenade sur le Net qui vous livrera ici quelques constats ; et parfois quelques surprises…
Trop de sources justificatives rencontrées, interrogées au ligne à ligne, auraient faites plus de mal…que de bien : chacun, à sa manière et autant que bon lui semblera, pourra en retrouver les traces sur le Net.
Trois thèmes pour imaginer demain la vie de notre frère « Carmat TAH » :
- l’espérance de vie
- l’accidentologie
- les implants cardiaques disponibles.
I) L’espérance de vie :
L’espérance de vie à la naissance en France sur la période 1950-2011, des femmes et des hommes, n'a cessé d’augmenter, passant de 69,2 années pour les femmes et 63,4 années pour les hommes en 1950 ; et à 84,8 années pour les femmes et 78,2 années pour les hommes en 2011.
Quelle sera l'espérance de vie en 2050 ?
Un lissage est ensuite effectué afin d'assurer une hiérarchie cohérente des quotients de mortalité entre 0 et 99 ans. Selon cette hypothèse, l'espérance de vie des hommes atteindrait 86 ans en 2050 et celle des femmes 94 ans, soit un écart de 8 ans.
Donc quand on me dit : « ton cœur est très malade : un Carmat alors, à 55 ans, tu veux ou tu veux pas ? » « Ce sera même pour toi, le meilleur cœur total français ». En 1950, c’eût été « mais oui, bien sûr ! » jusqu’à mes 63 ans. Mais, pour aujourd’hui aller jusqu’à mes… 86 ans : « hum ? »
.
Et puis, aux US, qu’en serait-il jusqu’à l’horizon 2050 ? L'espérance de vie aux États-Unis devrait passer de 78,3 ans en 2022 à 79,9 ans en 2035 ; et à 80,4 ans en 2050 pour les deux sexes confondus. Donc, ça passerait peut-être un tout petit mieux aux US le jour venu en Destination Therapy pour…proposer nos TAH Carmat ? Le DG Carmat de l’époque fera alors… des miracles !
II) L’accidentologie :
Vous me voyez bien venir : il s’agit d’explorer le champ de greffons disponibles par donneur, notamment cardiaques…Et donc ce que nous en dit aujourd’hui l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
En 1970, on dénombrait 228.050 accidents corporels de la circulation en France métropolitaine. 1.036 personnes ont été tuées dans les 6 jours après leur accident, 2.877 jeunes de 18-24 ans et 2.477 seniors de 65 ans ou plus…
Le bilan des accidents de la route pour 1976 s'élevait à 15.200 morts.
En 1979, on n'enregistre plus que 12.197 tués (dans les 6 jours après leur accident)
Publication du bilan provisoire 2024 le jeudi 30 janvier 2025, disponible en téléchargement ici. Mais les résultats définitifs de l'année 2024 seront publiés à la fin du mois de mai 2025 :
En France métropolitaine, 3.190 personnes sont décédées sur les routes (2.477 hommes et 713 femmes) en 2024.
Soit cinq fois moins qu’en 1976 ! Donc, une bonne nouvelle en général ; mais une… très mauvaise nouvelle pour le nombre escompté de greffons humains disponibles ; et cardiaques en particulier…
Que de regrets, en effet, car dans la population paysanne, qui constituait l'immense majorité de la population au Moyen Âge, l'espérance de vie ne dépasse guère les 30 ans…! Carmat aurait alors fait, en DT, un tabac auprès des jeunes…
III Les implants cardiaques disponibles :
Depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant. Ce principe a été réaffirmé à plusieurs reprises par le législateur et encore une fois par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016.
Mais depuis le 1er janvier 2017, au nom de la solidarité nationale, le principe du consentement présumé est renforcé. Toute personne décédée dont les organes ou les tissus sont jugés sains par le corps médical peut devenir un donneur.
Les proches ne peuvent s'opposer au don sur simple discussion avec le corps médical. Ce n’est donc pas l’avis des proches que les médecins demandent, mais l'expression du refus de la part du défunt concernant le don d’organes et de tissus.
La famille du défunt peut également avoir recours à une autre procédure : le témoignage oral d'opposition. Il faut qu'au moins deux témoins rédigent chacun une déclaration écrite assurant que le défunt a, de son vivant, refusé d'être donneur d'organes.
En pratique, depuis 2017, le nombre relatif de donneurs a beaucoup diminué ; et, avec cette tendance, le nombre des greffons de moins bonne qualité a hélas augmenté…
De quoi, je l’espère, cet ensemble de considérations de donner des joies sur le Forum à nos tout meilleurs prévisionnistes. Et nous savons combien de talent ils seront nombreux pour éclairer notre route…