CARMAT : EFICAS : déjà au-delà de toute attente ?

Systole

12 nov. 2024 •09:57

Une chose est bien d’implanter ainsi un TAH Carmat dans l’intention de réaliser une transplantation par greffe cardiaque dans les six mois ; une autre, est d’implanter un TAH Carmat si une transplantation par greffe cardiaque s’avèrait dans l’instant impossible, notamment en raison d’une hypertension artérielle pulmonaire qui la contre-indique absolument.

Une autre chose encore… pourrait advenir si le TAH Carmat devenait l’outil par lequel il serait possible d’ « aller chercher » des candidats à la transplantation cardiaque alors même qu’elle est initialement associée à une hypertension artérielle pulmonaire sévère qui la contre-indique absolument.

Ce serait alors, pour la cardiologie mondiale, un double changement de paradigme, et diagnostique et thérapeutique… !

Les deux dernières et récentes premières implantations du Bivacor TAH ne se seraient-elles pas engagées dans cette voie, au Texas puis en Caroline du Nord, quand on constate qu’elles ont été suivies pour la première de seulement huit jours, et pour la seconde de… dix jours par une transplantation cardiaque… ?

L’essai thérapeutique EFFICAS, actuellement en cours pour Carmat, n’aurait-il déjà alors atteint des objectifs au-delà de toute attente ?

Implanter un TAH Carmat en Destination Therapy quand rien d’autre n’est possible ? Et implanter un TAH Carmat pour faire reculer les limites actuelles des indications actuelles d’une transplantation cardiaque ? Voilà une nouveauté qui nous interpelle… !

Nous sommes donc impatients d’avoir des nouvelles de « notre » implanté TAH Carmat à Varsovie, avec la confirmation qu’il va mieux, ou… mieux encore. Et, bien sûr, connaître le suivi précis de l’évolution de ses pressions pulmonaires grâce aux capteurs de pression de son Aeson !

On pourrait alors, grâce au TAH Carmat, après le « BTT » et la DT, parler dans le monde entier de « TAe », c’est-à-dire de Test Aeson…?

Ainsi en irait-il, en ce début du XXIème siècle, pour la cardiologie mondiale, avec le « TAe » ; sans oublier son alliée vite incontournable qu’est la robotique opératoire…

Et une implantation d’un Aeson, demain, en deux heures et demie ?