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VTC : des centaines de chauffeurs manifestent en France contre notamment l'augmentation du numerus clausus
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/01/2024 à 17:05

( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Outre la limitation du numerus clausus et un accès aux voies olympiques, les grévistes ont demandé que la France soutienne la législation européenne sur les droits des travailleurs des plateformes.

Ils protestent notamment contre l'augmentation du numerus clausus, craignant une concurrence exacerbée. Ce lundi 8 janvier, dans la matinée, plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont manifesté à Marseille, Nantes et Paris.

A Marseille environ 200 chauffeurs ont investi les rues du centre-ville avant d'emprunter l'A7 en direction de l'aéroport situé à Marignane, a indiqué Ilias Mézouar, porte-parole l’Union des chauffeurs de VTC marseillais (UCVM). Le syndicat déplore l'arrivée de quelque "5.000 nouveaux chauffeurs en 2024 dans la région marseillaise" en raison d'une augmentation du numerus clausus. "Cela ne permettra pas à tout le monde de travailler", a fustigé Ilias Mézouar. Selon l'UCVM, Marseille compte 4.700 chauffeurs (certains avec des doubles emplois) de VTC dont 1.800 pour qui il s'agit de leur activité principale. Du côté de la plateforme de réservation Uber, on évoque en revanche le nombre de 1.200, avec des pics saisonniers l’été (1.600 en juillet 2023). "La demande de trajets sur Uber a connu une forte progression et bien que de nouveaux chauffeurs nous aient rejoints, leur nombre ne permet toujours pas de réaliser toutes les courses commandées. Le marché est suffisamment vaste pour que chaque chauffeur VTC puisse réaliser son activité", a défendu auprès de l'AFP un porte-parole de la plateforme.

Autre revendication à Marseille, la demande de régionalisation des conducteurs afin que leur activité soit circonscrite à une zone géographique. Ceci permettrait d'éviter l'afflux de chauffeurs des autres régions pendant la saison touristique au détriment des locaux.

Les chauffeurs réclament un accès aux zones à trafic limité (ZTL)

A Paris, deux cortèges d'environ un millier de chauffeurs au total sont partis ce lundi matin des aéroports d’Orly et Roissy avant de converger sur la place Saint-Augustin, près de l'Elysée, selon le syndicat INV. Outre la limitation du numerus clausus et un accès aux voies olympiques, les grévistes ont demandé que la France soutienne la législation européenne sur les droits des travailleurs des plateformes. Le gouvernement s’est opposé, avec d’autres pays comme l'Italie ou la Suède, à cette législation négociée avec le Parlement européen, qui prévoyait de requalifier comme salariés de nombreuses personnes travaillant pour des applications comme Uber ou Deliveroo, aujourd'hui considérées comme des indépendants.

A Nantes, entre 50 et 80 VTC se sont regroupés, selon David Tan, porte-parole du collectif VTC 44 et représentant local du syndicat INV. La préfecture évoquant elle aussi une soixantaine de participants. "Comme pour les taxis, il faut limiter le nombre de VTC pour ne pas nuire à notre développement commercial", a également souligné le porte-parole.

Les chauffeurs réclament par ailleurs d’avoir accès aux zones à trafic limité (ZTL), où ils ne peuvent pour le moment que prendre en charge ou déposer un client.

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2 commentaires

  • 08 janvier 18:18

    ils se prennent pour des taxis ?


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