
L'action Vivendi s'est repliée de 18% en six mois. (© Vivendi)
Vivendi Contraint par le droit de la concurrence européen, Vivendi doit vendre Editis. Mais les contours de cette cession restent flous.
Son actualité : le géant des médias doit se séparer de sa filiale Editis pour prendre le contrôle du leader français de l’édition Hachette.
Mais Bruxelles a lancé une enquête approfondie sur le rachat du groupe Lagardère, la maison-mère d’Hachette, par Vivendi. Une opération surveillée de près.
Notre analyseIl semble que l’antitrust européen préférerait qu'Editis soit vendu dans son intégralité alors que Vivendi pencherait pour une introduction en Bourse avec distribution des actions à ses actionnaires.
La cession d’Editis avoisinerait 700 millions d’euros, soit un montant inférieur aux 900 millions dépensés pour acquérir l’éditeur fin 2018. Il est vrai que la croissance de la société marque le pas. Sur les neuf premiers mois de l’année, ses revenus ont reculé de 7,6%, à 557 millions d’euros dans le sillage de la baisse du marché du livre.
En Bourse, le repli du titre Vivendi (-18% en six mois) s’explique par l’arrêt surprise du programme de rachat d’actions et par l’essoufflement de la dynamique de certains métiers (Canal+, Havas). Le titre bénéficie toutefois d’un intérêt spéculatif à moyen terme, en raison du renforcement attendu de Bolloré à son tour de table.
Conservez. [VIV] Objectif : 10 euros. Profil : prudent.
Prochain
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