Vivendi VIV.PA étudie la possibilité de se pourvoir en cassation contre l'arrêt de la Cour d'appel de Paris demandant à l'Autorité des marchés financiers (AMF) de réexaminer les conditions de la scission du groupe, a déclaré lundi Frédéric Crépin, secrétaire général de la holding à l'occasion de son assemblée générale à Paris.
Le groupe a acté début décembre la scission et la cotation de ses entités sur différentes places boursières, dont celle de Canal+ CAN.L à Londres et de Havas HAVAS.AS à Amsterdam.
Cette scission avait été approuvée par une large majorité de plus de 97% des actionnaires du groupe mais a fait l'objet de l'opposition forte de certains minoritaires, notamment le fonds parisien CIAM.
D'après CIAM, la scission permettait au groupe Bolloré BOLL.PA , actionnaire de Vivendi, d'étendre son contrôle sur le groupe sans avoir à déposer d'offre publique.
Dans une décision rare rendue mardi dernier, la Cour d'appel de Paris a désavoué l'AMF, estimant que Vincent Bolloré contrôlait le groupe Vivendi et que le gendarme boursier devait réexaminer l'opération de scission.
Le secrétaire général de Vivendi Frédéric Crépin a lui jugé "tout à fait contestable" l'avis de la juridiction selon lequel le groupe Bolloré contrôle Vivendi au sens juridique.
(Reportage Florence Loève, rédigé par Kate Entringer, édité par Sophie Louet)
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