(AOF) - Vilmorin & Cie, producteur français de semences, bondit depuis la reprise de la cotation ce matin. Leader du marché SRD, le titre grimpe de 45,41% à 62,60 euros. Le Conseil d'Administration du groupe, qui s'est réuni les 17 et 27 avril derniers, a pris connaissance du projet d'offre publique d'achat simplifiée de son actionnaire de référence Limagrain (groupe semencier international détenus par des agriculteurs français). Ce projet d'OPA simplifiée vise les 28,78% du capital de la société que Limagrain ne détient pas au prix de 62,60 euros par action Vilmorin & Cie.
Limagrain a l'intention de mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire dans l'hypothèse où il détiendrait au moins 90 % du capital et des droits de vote de la société à l'issue de cette offre.
Le Conseil d'Administration de Vilmorin & Cie a accueilli favorablement et à l'unanimité le principe de l'offre.
L'offre publique d'achat simplifiée, qui ne sera soumise à aucune autorisation réglementaire ou autre condition, devrait être ouverte à la fin du mois de juin et clôturée d'ici la mi-juillet.
À la demande de la société, la cotation des actions Vilmorin & Cie avait été suspendue le 28 avril pour une reprise prévue ce lundi matin.
De son coté, Limagrain indique que cette offre au prix de 62,60 euros par action représente une prime de 45,4 % par rapport au dernier cours de clôture avant l'annonce de l'Offre et de 36,5 % par rapport à la moyenne des cours de bourse pondérée par les volumes des 60 derniers jours de bourse, et proposant aux Actionnaires une liquidité immédiate.
Limagrain estime que " compte tenu de la structure actuelle de l'actionnariat de Vilmorin & Cie et du faible volume d'échanges, la cotation présente peu d'utilité pour la Société qui n'a pas fait appel au marché depuis 2010 ".
Le groupe semencier international explique que " cette offre permettra aux Actionnaires de Vilmorin & Cie de disposer d'une liquidité immédiate sur leur participation ".
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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