( AFP / JONATHAN NACKSTRAND )
Le fabricant danois d'éoliennes Vestas, l'un des leaders européens du secteur, a amélioré sa rentabilité au troisième trimestre, porté par une solide activité, a-t-il annoncé mercredi.
Le bénéfice net a atteint 304 millions d'euros, contre 127 millions d'euros un an plus tôt, pour un chiffre d'affaires en progression de 3,1% à 5,3 milliards d'euros, selon son communiqué.
"Ces résultats s'expliquent par une augmentation des livraisons et une amélioration continue de l'exécution des projets onshore, et soulignent que la fin de l'année est bien chargée", a dit le directeur général du groupe, Henrik Andersen, cité dans le rapport trimestriel.
Le chiffre d'affaires est légèrement inférieur aux prévisions du consensus Factset (5,39 milliards) mais le bénéfice d'exploitation de 414 millions est supérieur aux attentes (300 millions).
Les prises de commandes ont augmenté de 4% à 4,6 gigawatts, portées par les Etats-Unis et l'Allemagne, l'activité onshore étant en hausse de 60%.
Le groupe danois a décidé de resserrer sa fourchette de prévisions annuelles, prévoyant un chiffre d'affaires compris entre 18,5 et 19,5 milliards d'euros (contre 18-20 milliards) pour une marge d'exploitation entre 5% à 6% (contre 4%-7%).
Ce resserrement reflète "une baisse de la rentabilité des services et une exécution plus solide des activités onshore", a ajouté le groupe.
Vestas va par ailleurs lancer un rachat d'actions de 150 millions d'euros "soulignant notre ambition de redistribuer de la valeur à nos actionnaires lorsque cela est possible", a dit son patron.
"Le monde reste marqué par l'incertitude géopolitique, qui crée des défis sans précédent, mais qui montre également pourquoi l'énergie éolienne reste essentielle pour mettre en place des systèmes énergétiques abordables, sûrs et durables", a souligné M. Andersen.
En dépit des ambitions des Etats européens pour verdir leurs sources d'énergie, les fabricants occidentaux ont été pénalisés par des perturbations des chaînes d'approvisionnement et le renchérissement des coûts.
L'ensemble du secteur fait aussi face à un défi majeur aux États-Unis après que le président Donald Trump a gelé les permis fédéraux et les prêts pour tous les projets éoliens offshore et onshore.
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