(AOF) - Veolia a remporté plusieurs contrats clés annoncés au premier trimestre 2025, dont deux phares dans l'énergie et les semi-conducteurs, correspondant à ses offres prioritaires, et une série de contrats stratégiques pour la mise en œuvre de technologies d’élimination de sulfates de l’eau d’injection afin d’optimiser l'efficacité des opérations pétrolières. Ces gains commerciaux au Brésil, aux États-Unis et aux Émirats arabes unis représentent un montant global de plus de 750 millions de dollars.
L'eau ultrapure pour les secteurs industriels clés, tels que la micro électronique, constitue l'une des cinq offres prioritaires identifiées par Veolia pour le développement de ses technologies de l'eau. Avec ce contrat de 550 millions de dollars, Veolia s'engage pour la conception, la construction et l'exploitation, pendant 16 ans, d'une installation à la pointe de l'innovation afin de traiter l'eau et les eaux usées d'une usine de fabrication de semi-conducteurs dans le Midwest des Etats-Unis. Elle permettra de recycler environ 8 000 m3 (soit 2,1 millions de gallons) de d'eau par jour.
Dans le cadre d'un contrat de 34 millions de dollars, Veolia équipera la station d'épuration Southeast de San Francisco, aux États-Unis, de sa technologie propriétaire MemGas qui purifie le biogaz brut issu du processus de digestion anaérobie en biométhane. Le système sera opérationnel d'ici janvier 2027 et permettra une valorisation totale du biogaz généré par la station de Southeast.
D'un montant cumulé de près de 170 millions de dollars, trois contrats ont été signés avec des acteurs majeurs du secteur de l'énergie visent à fournir des solutions complètes de traitement d'eau d'injection à destination d'unités de production offshore au Brésil et aux Émirats arabes unis pour une plateforme de production offshore.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur Veolia
=/ Points-clés /=
- Leader mondial des services à l’environnement, né en 1850, n° 1 mondial dans les services et technologies de l’eau et les déchets dangereux, n° 1 européen dans l’économie circulaire et 2ème européen dans la distribution de chauffage collectif et l’efficacité de l’énergie ;
- Activité de 44,7 Mds€, répartie entre 2 grands domaines : les activités « bastion » -eau, déchets solides et énergie- pour 72 % et les activités à forte croissance pour 28 % -technologies de l’eau, déchets dangereux, bioénergie puis flexibilité et efficacité de l’énergie ;
- Montée de l’international : 20 % en France, 42 % en Europe hors France et 38 % dans le reste du monde dont technologies de l’eau (11 %), es Amérique (12 %), l’Asie (6 %) et l’Océanie (5 %) ;
- Ambition de devenir le leader de référence de la transformation écologique, en se fondant sur 3 métiers à croissance rapide : production d’énergie locale décarbonante, solutions innovantes dans le secteur de l’eau et accélération des offres de traitement de déchets dangereux ;
- Capital ouvert non « opéable » : 8,9 % des titres pour les salariés, 5,8 % pour le Crédit agricole, 4,7 % pour la Caisse des Dépôts et, à compter du printemps, 5 % pour CriteriaCaixa, considéré comme investisseur stratégique ;
- Conseil de 15 administrateurs présidé par Antoine Frérot, Estelle Brachlianoff étant directrice générale.
=/ Enjeux /=
- Agilité du modèle d’affaires « Green UP » visant, pour la période 2024-2027, 10 % de croissance annuelle du résultat courant :
- plan d’investissements industriels de 4 Mds€ dont la moitié pour l’eau, le traitement des déchets dangereux à très forte marge, notamment aux Etats-Unis, et l’énergie qui apporteront 70 % de la croissance des revenus),
- plans d’efficacité (Chine, France et Espagne) et synergies avec Suez en avance sur les objectifs, relevés à 95 M€ pour 2025,
- travail sur la dette via rachat d’emprunts ou Oceane et cessions,
- réinvention digitale des métiers traditionnels -eau, déchets, réseaux d'énergie,
- offre BeyondPFAS visant 1 Md€ de revenus dans le traitement PFAS,
- système d’innovation riche de + 5 000 brevets environ (1er dépositaire européen), investissant dans les projets pilotes industriels, structuré entre 7 hubs innovation, 14 centres de recherche, 600 ETP spécialisés et un réseau de 7 plateformes mondiales (décarbonation, nouvelles boucles de matières, dépollution, bioconversion…) ;
- Stratégie environnementale visant le net zéro en 2050 :
- d’ici 2025, en France, autonomie en énergie des services d’eau et de déchets ;
- d’ici 2027, effacement de 18 mt de CO2, économies de 1,5 m3 d’eau douce et traitement de 10 mt de déchets dangereux et polluants,
- d’ici 2030, sortie du charbon en Europe via 1,5Md€ d’investissements,
- hausse du rendement des réseaux d’eau potable ;
- Visibilité de l’activité : 11 ans de durée moyenne des contrats et revenus déconnectés à 85 % de l’économie ;
- Bilan solide : dette ramenée 17,8 Mds, soit un levier de 2,63, autofinancement libre de 1,16 Md€ et liquidités de 8,4 Mds€.
=/ Défis /=
- Impact favorable de l’inflation tant pour les matières premières dans les branches énergie, plastiques, papiers-cartons et métaux recyclés que pour l’eau via les indexations des contrats municipaux ;
- Objectifs 2025 : croissance des ventes, résultat net courant en hausse de + 9 % et levier de la dette inférieur à 3 ;
- Plan Green-up 2030 : 8 GW de bioénergies, capacité installée flexible de 3 GW, hausse de 50 % des solutions pour l’eau, 27 Mds€ de revenus et essor des activités de traitement des déchets dangereux ;
- Dividende 2024 en hausse à 1,4 € (distribution en ligne avec l’évolution du résultat net) et 1er programme de rachat d’actions.
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