(AOF) - Veolia a enregistré au premier trimestre 2025 un Ebitda de 1,695 milliards d'euros, en hausse de 5,5 % à périmètre et change constants. Le spécialiste des services à l'environnement affiche une marge d’Ebitda en progression de 60 points de base à 14,7%. Le chiffre d'affaires a atteint 11,507 milliards d'euros, en hausse de 1,5 % à périmètre et change constants, et de 3,9 % hors effet des prix de l'énergie. Cette croissance est portée par une performance solide dans les activités "boosters" (+7,2 %).
Les segments de l'eau (+2,4 %) et des déchets (+3,7 %) ont particulièrement contribué à cette performance.
Estelle Brachlianoff, directrice générale du groupe, a déclaré : " Au premier trimestre 2025, Veolia démontre une nouvelle fois la pertinence de son modèle d'affaires, alliant résilience et croissance, en réalisant des résultats solides malgré un environnement marqué par l'incertitude macroéconomique et des défis externes persistants. "
L'acquisition des 30 % restants de CDPQ dans Water Technologies et Solutions, annoncée également aujourd'hui pour 1,75 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros) " renforce la position de Veolia dans les technologies de l'eau, un segment clé de son plan stratégique GreenUp ", explique la société. " Cette acquisition permettra de déployer pleinement le potentiel de cette activité en termes de croissance et de performance ".
Les objectifs annuels 2025 et du plan GreenUp 2024-2027 ont été confirmés. Veolia cible une croissance organique XXX " solide " du chiffre d'affaires et une croissance organique de l'Ebitda entre 5 % et 6 %. La société vise par ailleurs une croissance du résultat net courant part du groupe de l'ordre de 9 %, le maintien du ratio dette nette sur Ebitda inférieur à 3 et une croissance du dividende en ligne avec celle du bénéfice net courant part du groupe par action.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur Veolia
=/ Points-clés /=
- Leader mondial des services à l’environnement, né en 1850, n° 1 mondial dans les services et technologies de l’eau et les déchets dangereux, n° 1 européen dans l’économie circulaire et 2ème européen dans la distribution de chauffage collectif et l’efficacité de l’énergie ;
- Activité de 44,7 Mds€, répartie entre 2 grands domaines : les activités « bastion » -eau, déchets solides et énergie- pour 72 % et les activités à forte croissance pour 28 % -technologies de l’eau, déchets dangereux, bioénergie puis flexibilité et efficacité de l’énergie ;
- Montée de l’international : 20 % en France, 42 % en Europe hors France et 38 % dans le reste du monde dont technologies de l’eau (11 %), es Amérique (12 %), l’Asie (6 %) et l’Océanie (5 %) ;
- Ambition de devenir le leader de référence de la transformation écologique, en se fondant sur 3 métiers à croissance rapide : production d’énergie locale décarbonante, solutions innovantes dans le secteur de l’eau et accélération des offres de traitement de déchets dangereux ;
- Capital ouvert non « opéable » : 8,9 % des titres pour les salariés, 5,8 % pour le Crédit agricole, 4,7 % pour la Caisse des Dépôts et, à compter du printemps, 5 % pour CriteriaCaixa, considéré comme investisseur stratégique ;
- Conseil de 15 administrateurs présidé par Antoine Frérot, Estelle Brachlianoff étant directrice générale.
=/ Enjeux /=
- Agilité du modèle d’affaires « Green UP » visant, pour la période 2024-2027, 10 % de croissance annuelle du résultat courant :
- plan d’investissements industriels de 4 Mds€ dont la moitié pour l’eau, le traitement des déchets dangereux à très forte marge, notamment aux Etats-Unis, et l’énergie qui apporteront 70 % de la croissance des revenus),
- plans d’efficacité (Chine, France et Espagne) et synergies avec Suez en avance sur les objectifs, relevés à 95 M€ pour 2025,
- travail sur la dette via rachat d’emprunts ou Oceane et cessions,
- réinvention digitale des métiers traditionnels -eau, déchets, réseaux d'énergie,
- offre BeyondPFAS visant 1 Md€ de revenus dans le traitement PFAS,
- système d’innovation riche de + 5 000 brevets environ (1er dépositaire européen), investissant dans les projets pilotes industriels, structuré entre 7 hubs innovation, 14 centres de recherche, 600 ETP spécialisés et un réseau de 7 plateformes mondiales (décarbonation, nouvelles boucles de matières, dépollution, bioconversion…) ;
- Stratégie environnementale visant le net zéro en 2050 :
- d’ici 2025, en France, autonomie en énergie des services d’eau et de déchets ;
- d’ici 2027, effacement de 18 mt de CO2, économies de 1,5 m3 d’eau douce et traitement de 10 mt de déchets dangereux et polluants,
- d’ici 2030, sortie du charbon en Europe via 1,5Md€ d’investissements,
- hausse du rendement des réseaux d’eau potable ;
- Visibilité de l’activité : 11 ans de durée moyenne des contrats et revenus déconnectés à 85 % de l’économie ;
- Bilan solide : dette ramenée 17,8 Mds, soit un levier de 2,63, autofinancement libre de 1,16 Md€ et liquidités de 8,4 Mds€.
=/ Défis /=
- Impact favorable de l’inflation tant pour les matières premières dans les branches énergie, plastiques, papiers-cartons et métaux recyclés que pour l’eau via les indexations des contrats municipaux ;
- Objectifs 2025 : croissance des ventes, résultat net courant en hausse de + 9 % et levier de la dette inférieur à 3 ;
- Plan Green-up 2030 : 8 GW de bioénergies, capacité installée flexible de 3 GW, hausse de 50 % des solutions pour l’eau, 27 Mds€ de revenus et essor des activités de traitement des déchets dangereux ;
- Dividende 2024 en hausse à 1,4 € (distribution en ligne avec l’évolution du résultat net) et 1er programme de rachat d’actions.
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