
À l’occasion d’un voyage organisé par Veolia en Chine, le PDG, Antoine Frérot, a réaffirmé les ambitions de son groupe dans le pays. En 2018, la Chine pourrait représenter un chiffre d’affaires proche de 1,1 milliard d’euros.
Fin mai, le numéro un mondial de la gestion de l’eau et des déchets a inauguré à Hong-Kong la plus grosse usine de traitement des boues d’épuration du monde. Opérationnelle, elle accueille les 1.200 tonnes de déchets produits tous les jours par onze stations d’épuration hongkongaises, pour une capacité totale de 2.000 tonnes par jour.
L’usine est autonome en énergie, grâce à l’électricité produite lors de l’incinération des boues, et en eau potable. Elle se veut une vitrine du savoir-faire de l’entreprise. Sa construction, initiée en 2010, a déjà rapporté un chiffre d’affaires de 359 millions d’euros à Veolia . L’exploitation dégagera encore 31 millions d’euros de revenus par an pendant quinze ans. Ce contrat majeur symbolise le poids pris par la Chine dans les activités actuelles de la société et, surtout, dans ses ambitions pour l’avenir.
La plus forte croissance du groupeL’an dernier, le groupe d’Antoine Frérot a enregistré un chiffre d’affaires proche de 600 millions d’euros dans l’empire du Milieu. Veolia approvisionne 44 millions de Chinois en eau potable (contre 26 millions de Français) et traite 290 000 tonnes de déchets toxiques par an. La société génère une trésorerie positive dans le pays et sa marge opérationnelle, non communiquée, y dépasse la moyenne du groupe.
Surtout, «la Chine est la zone où Veolia concentre la plus forte croissance», a
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