(AOF) - Aramis Group (+14,62% à 4,94 euros) affiche une nette hausse après ses résultats. Le spécialiste de la vente en ligne de voitures d’occasion aux particuliers enregistre une perte nette semestrielle de 12,6 millions d’euros, contre 20,3 millions il y a un an, pour un chiffre d’affaires de 940,8 millions d’euros, en hausse de 7,8%. Le groupe vise pour 2023 « une croissance organique positive de ses volumes vendus de véhicules reconditionnés à particulier ». La dette nette au 31 mars 2023 s’élève à 110,1 millions d’euros.
Aramis vise également un EBITDA ajusté positif, et précise que ces prévisions sont données "sauf détérioration supplémentaire de l'environnement macroéconomique".
Aramis souligne qu'il affiche déjà pour le 1er semestre un EBITDA ajusté " de nouveau positif à 1,0 million d'euros ", fruit de son adaptation aux " nouveaux équilibres de marché " et de sa " discipline dans la gestion de ses coûts ".
Sur les prochains trimestres, Aramis Group annonce qu'il " continuera de consacrer ses efforts à l'ajustement de son offre au plus près des besoins de ses clients ", tâchant de sélectionner des véhicules " plus kilométrés et moins chers ", et de les proposer toujours au meilleur rapport qualité/prix " grâce à la maîtrise de ses avantages concurrentiels ".
Le Groupe " réaffirme sa confiance dans son potentiel considérable de gain de parts de marché " à moyen terme, compte tenu " de la taille du marché des véhicules d'occasion, de son importante fragmentation dans tous les pays européens, et de la très forte proposition de valeur d'Aramis Group au sein de ce marché via des véhicules reconditionnés de qualité, accessibles en prix, et inscrits dans des logiques d'économie circulaire ".
AOF - EN SAVOIR PLUS
Des négociations avec les constructeurs
En moyenne, les équipementiers représentent entre 60 à 85 % du prix de revient de fabrication d'un véhicule. Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) les négociations sont très tendues avec les constructeurs concernant la répercussion de l'augmentation des coûts. Les hausses de prix portent à la fois sur les composants électroniques, les matières premières, telles que l'acier, le nickel, le lithium ou le palladium, l'énergie et les transports. Les équipementiers négocient principalement avec Stellantis et Renault pour mettre en place des indices permettant de répercuter les hausses. Ils parient aussi sur l'innovation, la différenciation, la montée en gamme et l'internationalisation.
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