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USA-La vente de composants à Huawei et ZTE pourrait être interdite
information fournie par Reuters 17/01/2019 à 03:46

 (Ajoute communiqué de Huawei, photo à disposition)
    WASHINGTON, 17 janvier (Reuters) - Un groupe bipartisan de
parlementaires américains a présenté mercredi un texte visant à
interdire la vente de composants électroniques de fabrication
américaine à Huawei  HWT.UL , ZTE  000063.SZ  et aux autres
groupes de télécommunications chinois qui ne respectent pas les
lois et sanctions américaines.
    Ce projet de loi, qui devra être transmis au président
Donald Trump pour promulgation, a été dévoilé juste avant que le
Wall Street Journal rapporte que des procureurs fédéraux
enquêtent sur Huawei, accusé de vol de secrets commerciaux à des
entreprises américaines.
    De sources proches du dossier, le quotidien précise que
l'enquête concerne notamment la technologie d'un équipement de
T-Mobile  TMUS.O  utilisé pour tester les smartphones.
    Huawei a déclaré dans un communiqué avoir conclu un accord à
l'amiable avec T-Mobile en 2017 suite à une décision de la
justice américaine n'ayant établi "aucun dommage ni activité
malicieuse" de la part de Huawei dans cette affaire.
    Une inculpation pourrait être bientôt prononcée contre
Huawei, le premier fabricant mondial d'équipements de
télécommunications, ajoute le Wall Street Journal. Reuters n'a
pas pu confirmer cette information dans l'immédiat.
    Cette action en justice serait la dernière d'une longue
liste de mesures visant à réagir à ce que l'administration Trump
qualifie de distorsion de concurrence de la part de la Chine via
le vol de propriété intellectuelle, des subventions illégales
d'entreprises et la mise en place de règles visant à empêcher
l'entrée de produits américains sur le marché chinois.
    Le texte présenté mercredi par deux représentants
républicains et deux représentants démocrates cite nommément les
entreprises Huawei et ZTE, que Washington considère liées au
gouvernement chinois et dont les équipements sont selon lui
susceptibles d'être utilisés à des fins de cyberespionnage.
    Huawei et ZTE ont aussi été accusés d'avoir enfreint les
sanctions imposées par les Etats-Unis à l'Iran.
    Ainsi la directrice financière de Huawei a été arrêtée au
Canada le 1er décembre dernier à la demande de Washington qui
l'accuse d'avoir dissimulé des liens existant entre
l'équipementier télécoms chinois et une firme qui essayait de
contourner ces sanctions. Meng Wanzhou a été depuis remise en
liberté sous caution, en attendant une audience d'extradition
vers les Etats-Unis.  
    En octobre dernier, la justice américaine a prolongé
jusqu'en 2022 la mise sous contrôle de ZTE visant à s'assurer
qu'il respecte les lois américaines régissant les exportations.
 
    Les deux entreprises ont démenti dans le passé que leurs
équipements puissent servir à des activités d'espionnage.

 (Diane Bartz, Karen Freifeld, Lisa Lambert et Tim Ahmann;
Juliette Rouillon et Jean Terzian pour le service français)
 

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