UNITED AIRLINES CORRIGE LE TIR APRÈS L'INCIDENT DE CHICAGO
NEW YORK (Reuters) - La compagnie aérienne américaine United Airlines n'aura plus recours à la police pour, en cas de surbooking, contraindre des passagers à quitter l'avion, a déclaré son patron mercredi.
Cette annonce fait suite au scandale provoqué aux Etats-Unis et sur les réseaux sociaux dans le monde entier par l'évacuation violente par des policiers d'un passager d'un vol de la compagnie dimanche à l'aéroport de Chicago O'Hare.
"On ne peut pas faire ça", a déclaré Oscar Munoz sur l'antenne d'ABC News.
Le patron de United, dont l'action en Bourse a pâti de cette affaire, avait présenté mardi des excuses publiques après cet incident. Des images vidéo prises par des passagers sur leur smartphone ont eu un caractère viral sur les réseaux sociaux.
Elles montrent un homme d'origine asiatique hurler alors qu'on le tire de son siège. On le voit ensuite sur le dos, en train d'être traîné par les mains dans l'allée centrale, saignant de la bouche et chemise relevée sur le ventre.
C'est la seconde fois en quelques semaines que United Airlines est critiquée pour mauvais traitement de ses passagers.
Fin mars, deux adolescentes portant des leggings s'étaient vues refuser l'embarquement sur un vol Denver-Minneapolis au motif que ces pantalons n'étaient pas conformes, entre autres, au code vestimentaire des employés de la compagnie.
Une pétition circulant en ligne et demandant la démission d'Oscar Munoz avait recueilli mercredi 40.000 signatures.
(Alana Wise et David Shepardson, Gilles Trequesser pour le service français)
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