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Lundi 9 novembre
Le fait du jour
C'est potentiellement l'information de l'année…Elle ne signe pas la fin de la crise sanitaire mais pour les investisseurs, l'annonce d'un vaccin efficace à 90% développé par le laboratoire américain Pfizer et la biotech allemande BioNTech (selon l'essai à grande échelle de phase 3 en cours, dernière étape avant une demande d'homologation,), est synonyme de lumière au bout du tunnel.
Déjà bien orienté dans la matinée après l'annonce de la victoire de Joe Biden samedi laissant supposer une approche plus prévisible de certains dossiers comme le commerce international, le CAC 40 exulte, et signe la 8e plus forte hausse de son histoire en séance : +7,57% à 5.336,32 points. La cote parisienne retrouve ainsi un niveau jamais atteint depuis huit mois.
Vendredi dernier, Wall Street avait déjà bouclé sa plus forte hausse à l'issue d'une semaine de scrutin présidentiel depuis l'élection de Franklin D. Roosevelt en novembre 1932. La hausse est toutefois un peu plus mesurée. L'indice Dow Jones gagne 2,95% à 29.157,97 points, le S&P 500,1,16% à 3550,50 points tandis que le Nasdaq est pénalisé par la chute des valeurs de la tech (-1,53% à 11.713 points).
Valeurs en vue
Les grands gagnants de cette séance sont parmi les actions les plus touchées par la pandémie tandis que les valeurs qui ont plutôt bénéficié de la crise sanitaire sont délaissées. La commercialisation prochaine d'un vaccin laisse supposer un redémarrage de nombreux secteurs mis à l'arrêt. Si l'aérien décolle en fanfare (Air France-KLM +27,48%), la foncière commerciale Unibail-Rodamco-Westfield s'offre un impressionnant rebond (+24,30%) tandis que JCDecaux enregistre une hausse jamais vue depuis son introduction de (+40,8%).
Mardi 10 novembre
Le fait du jour
La Bourse de Paris profite toujours des résultats encourageants de Pfizer. Le CAC 40 termine en hausse de 1,55% à 5.418,97 points, un plus-haut depuis le 5 mars.
Les valeurs technologiques qui ont largement profité de la crise sanitaire continuent de peser sur les marchés américains. L'indice Dow Jones progresse de 0,9% à 29.420,92 points tandis que le S&P 500 cède 0,14%, à 3.545,53 points et le Nasdaq 1,37% à 11.553,86 points. Facebook lâche par exemple 2,27%.
Valeur en vue
Coup de tonnerre chez Unibail-Rodamco-Westfield. La foncière annonce qu'à l'issue de son assemblée générale mixte qui s'est tenue le 10 novembre, les actionnaires ont rejeté l'augmentation de capital de 3,5 milliards d'euros qui était proposée. Dans le même temps Léon Bressler et Xavier Niel, qui mènent la fronde contre la direction générale, ont fait leur entrée au conseil de surveillance. Des remous au sein de la gouvernance qui ne semblent pas traumatiser les investisseurs. Le titre continue son impressionnante «remontada» (+20,95%).
Mercredi 11 novembre
Le fait du jour
L'optimisme est toujours présent mais l'intensité n'est plus tout à fait la même. Sans rendez-vous majeur en raison des célébrations de l'Armistice dans plusieurs pays européens, notamment en France, la Bourse de Paris évolue sans tendance. L'indice phare parisien progresse de 0,48% à 5.445,21 points.
Outre-Atlantique, les valeurs de la tech trouvent de nouveau grâce aux yeux des investisseurs après avoir été délaissés au profit des valeurs cycliques. Si le Dow Jones recule de 0,08% à 29.397,63 points et le S&P 500 avance timidement de 0,77% à 3.572,67 points, le Nasdaq, à forte composante technologique s'offre une hausse de 2,01% à 11.786,43 points.
Valeur en vue
Alstom est pénalisé au lendemain de la publication de ses résultats trimestriels (-4,44%). Au cours du 1er semestre de l'exercice fiscal 2020/21, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros, en recul de 15 % en publié et de 13% en organique par rapport au 1er semestre 2019.
Jeudi 12 novembre
Le fait du jour
L'euphorie du début de semaine a laissé place à l'inquiétude et la réalité de la crise sanitaire (comme la confirmation quasi assurée du confinement en France) rattrape les investisseurs. Le CAC 40 perd 1,52% à 5.362,57 points.
Outre-Atlantique, la prudence domine aussi alors que le nombre de cas de contaminations au Covid-19 explose et que New York a annoncé à son tour un durcissement des mesures de distanciation sociale, la Bourse fait grise mine. Le Dow Jones recule de 1,08% à 29.080,17 points, le S&P 500 de 1%, à 3.537,01 points, et le Nasdaq de 0,65% à 11.709,59 points.
Valeur en vue
Après avoir été malmené en début de semaine, Ubisoft prend sa revanche (+4,61%). L'éditeur de jeux vidéo a fait part dans un communiqué d'un fort engouement des joueurs pour la dernière version, lancée mardi, de sa franchise à succès Assassin's Creed . Le jeu devrait en outre être porté par le lancement de consoles de nouvelle génération, indique le groupe.
Vendredi 13 novembre
Le fait du jour
Certes, le vaccin donne un horizon à la crise mais plusieurs inquiétudes demeurent actuellement avec l'augmentation du nombre de cas de contaminations dans le monde. Le CAC 40 démarre cette séance dans le rouge dans le sillage des marchés asiatiques et de Wall Street pour finalement terminer en petite hausse : +0,33% à à 5.380,16 points. L'indice progresse au total de 8,45% soit sa meilleure semaine depuis le mois de juin.
Valeur en vue
Engie a publié des résultats en net repli au titre des neuf premiers mois de 2020, particulièrement pénalisés par l'impact du Covid-19 sur ses activités de services. Le groupe a enregistré à fin septembre un résultat opérationnel courant de 2,8 milliards d'euros (-27,9% en données brutes, -24,3% en organique), un Ebitda de 6,2 milliards (-13% en brut, -9,7% en organique) et un chiffre d'affaires de 39,6 milliards (-8,5% en brut, -8,1% en organique).
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