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Lundi 30 mars
Le fait du jour
Après avoir évolué dans le rouge une bonne partie de la journée (jusqu'à -3,1% en début de séance), le CAC 40 affiche une progression de 0,62% en clôture à 4378,51 points, tiré par le dynamisme des marchés américains. Outre-Atlantique, les investisseurs veulent s'accrocher à l'idée que la prolongation des mesures de confinement tout le mois d'avril permettra de ralentir la progression de la pandémie de coronavirus.
La Bourse de New York débute la semaine en hausse avec un indice Dow Jones qui gagne 3,19% à 22.327,48 points. Le S&P 500 progresse de 3,35%, à 2.626,65 points, tandis que le Nasdaq clôture à +3,62%, à 7.774,15 points.
Valeur(s) en vue
Pénalisé par les nouvelles restrictions mises en oeuvre par la Chine (frontières fermées depuis samedi 28 mars à la plupart des étrangers), Airbus est lanterne rouge du CAC 40 : -10,6%. Par ailleurs, l'avionneur a suspendu lundi la majeure partie de sa production en Espagne à la suite des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.
Les valeurs bancaires enregistrent d'importants replis suite à la demande de la Banque centrale européenne (BCE) vendredi 27 mars aux établissements de la zone euro de ne pas verser de dividendes ni de racheter d'actions propres pendant la crise du coronavirus. A Paris, Natixis a chuté de 10,7%, BNP Paribas a perdu 5,4% et Crédit Agricole a baissé de 4,4%.
Mardi 31 mars
Le fait du jour
L'optimisme du début de journée s'est essoufflé à la mi-séance. L'accélération de la pandémie aux Etats-Unis crispe les investisseurs. Le CAC 40 termine à +0,4%, à 4.396,12 points, dans un volume d'échanges de 5,07 milliards d'euros.
L'indice phare parisien achève ce premier trimestre de l'année par une chute de 25% environ. Les marchés ont toutefois noté le redressement de l'activité manufacturière en Chine. Après s'être effondrée en février, elle a connu en mars un rebond surprise passant de 35,7 (soit une contraction du secteur) à 52.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones a clôturé la séance sur une baisse de 1,84%, à 21.917,16 points. L'indice a chuté de plus de 23% depuis le début de l'année, ce qui représente sa plus forte baisse sur un trimestre depuis... le quatrième trimestre 1987. L'indice S&P 500 a lâché 1,6%, à 2.584,59 points. L'indice large S&P 500 a plongé de 20% depuis le 1er janvier, sa plus forte chute trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2008, pendant la crise financière. Jamais le S&P, depuis sa création en 1957, n'avait enregistré un tel déclin sur les trois premiers mois de l'année.
Valeur(s) en vue
Publicis Groupe, le numéro trois mondial de la publicité, affiche la plus forte hausse du CAC 40 dans le sillage de son concurrent WPP. Le groupe a annoncé vendredi 27 mars qu'il ne fournirait aucune prévision financière jusqu'à nouvel ordre sans toutefois donner d'informations sur le maintien ou non du dividende versé au titre de l'année 2019.
Mercredi 1er avril
Le fait du jour
L'indice CAC 40 a reculé de 4,30% à 4.207,24 points, dans un volume d'échanges de 4,5 milliards d'euros. Les investisseurs ont toujours des difficultés à évaluer les conséquences de la pandémie de coronavirus, en particulier aux Etats-Unis. Les propos de Donald Trump qui a demandé à ses concitoyens de se préparer, à l'instar de l'Europe, à des semaines "très, très douloureuses" face à la pandémie de coronavirus, ajoutent encore plus de nervosité.
A ce stade, selon certains analystes, un grand nombre d'nvestisseurs anticipent un nouveau point bas des marchés vers les 3200 points. Le confinement met en effet en arrêt total l'activité économique.
Valeur en vue
L'ensemble des entreprises de l'indice CAC 40 ont chuté, à l'exception de Vivendi (+2,07% à 19,93 euros). Le secteur aéronautique est une nouvelle fois très affecté par la crise : Safran a plongé de 16,45%, à 66,96 euros et Airbus de 12,03%, à 52,20 euros. L'automobile a également pâti après la publication des chiffres du marché automobile français en mars (-72,2%). Renault perd 7,88%, à 16,31 euros et Peugeot -6,49%, à 11,38 euros.
Jeudi 2 avril
Le fait du jour
Il aura suffi d'un tweet pour éclipser les (très) mauvais chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis (6,65 millions de nouvelles demandes d'allocations chômage en une semaine). A 16h30, heure de Paris, Donald Trump fait savoir sur le réseau social qu'un accord de réduction de la production de pétrole russe et saoudienne devrait avoir lieu. Résultat : les cours de l'or noir s'emballent : le Brent a pris jusqu'à +42% au-delà de 36 dollars contre 25,60 dollars jeudi matin et le WTI plus de 30% vers 27 dollars. L'Arabie saoudite a ensuite calmé l'enthousiasme rappelant que rien n'était décidé pour l'instant.
Les marchés ont toutefois accueilli la nouvelle avec enthousiasme. A l'issue d'une séance très volatile, le CAC 40 a progressé de 0,33% à 4.220,95 points. Aux Etats-Unis, l'indice Dow Jones a progressé de 2,24%% à 21 413,44 points, le Nasdaq de 1,72% à 7 487,31 points et le S&P 500 a pris 2,28% à 2.526,9 points.
Valeur(s) en vue
Littéralement massacrées au premier trimestre , les valeurs liées au secteur profitent du rebond des cours du pétrole. CGG affiche +20,63% soit la plus forte hausse du SBF 120. TechnipFMC et Vallourec enregistrent plus de 15% de hausse.
Le secteur bancaire continue d'enregistrer des replis importants. En effet, la BCE a demandé aux établissements de la zone euro de ne pas verser de dividendes ni de procéder à des rachats d'actions pendant la crise. Natixis chute de plus de 11,74%. Le titre de la fililale BCPE enregistre depuis quelques semaines des séances très volatiles : +31,32% de hausse le 20 mars par exemple.
Vendredi 3 avril
Le fait du jour
L'indice CAC 40 recule de 1,57% à 4.154,58 points, dans un volume d'échanges de 3,3 milliards d'euros. Les derniers chiffres de l'emploi pour mars aux Etats-Unis (un taux de chômage qui grimpe à 4,4% et 701.000 emplois détruits, selon les données du département du Travail) dépriment les investisseurs qui s'attendent évidemment à une salve de mauvaises nouvelles dans les prochaines semaines. Les marchés américains sont également dans le rouge : -1,88% à 19h heure de Paris pour le Dow Jones.
Valeur en vue
Carrefour affiche la plus forte hausse du CAC 40 : +6,08%. En cette période de crise sanitaire et de confinement, la grande distribution est l'un des rares secteurs à résister. A contrario, Safran est de nouveau lanterne rouge de l'indice : -8,16%, et totalise 26,32% de baisse sur une semaine.
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