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Une semaine sur les marchés : le recap du 16 au 20 octobre
information fournie par Boursorama 20/10/2023 à 09:00

Une semaine sur les marchés

Une semaine sur les marchés

Lundi 16 octobre

CAC 40 : +0,27% à 7022,19 points et 2,5 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Début de semaine prudent à la Bourse de Paris qui termine en légère hausse dans de faibles volumes alors que de nombreuses publications d'entreprises sont attendues, notamment côté américain. La progression a été plus franche de l'autre côté de l'Atlantique avec un Dow Jones qui a gagné 0,93%, à 33.984,54 points et un Nasdaq Composite à +1,2%, à 13.567,98 points.

Valeur en vue

Toujours sous pression, c'est à la hausse qu'Atos s'est illustré avec un gain de 5,78%. Le groupe d'informatique a annoncé la démission de son président, Bertrand Meunier, avec effet immédiat, et son remplacement par le banquier, Jean-Pierre Mustier. En parallèle, Atos a annoncé le report de la cession envisagée de Tech Foundations, le pôle regroupant ses activités historiques, au groupe EPEI de Daniel Kretinsky. "

Mardi 17 octobre

CAC 40 : +0,11% à 7.029,70 points et 2,36 milliards d'euros échangés.

Le fait du jour

Mais dans quel sens faut-il donc aller ? C'est ce qu'a l'air de se demander le CAC 40 en ce moment.  Ouverture en hausse, passage en baisse, qui s'accentue avant que l'indice ne se décide à rebondir pour finir en légère progression. En cause notamment, pour expliquer cette volatilité, les ventes au détail aux Etats-Unis. Elles ont progressé de 0,7% en septembre, contre +0,3% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters, après une hausse de 0,8% en août. Une résilience qui paradoxalement effraie alors que cet indicateur plus fort que prévu pourrait pousser la Fed à maintenir ses taux élevés plus longtemps qu'anticipé par les marchés. Autre indicateur, celui de la production industrielle US qui a augmenté de 0,3% en septembre contre +0,1% anticipé et après +0,3% en août.

D'ailleurs le Dow Jones, lui aussi, a choisi de ne pas choisir, clôturant sur une progression symbolique de 0,04% quand le Nasdaq Composite reculait, lui, de 0,25%. L'indice des semi-conducteurs Philadelphia SE a lui cédé 0,8% de même que le titre Nvidia lors que l'administration Biden prévoit d'interrompre les livraisons à la Chine de puces d'intelligence artificielle plus avancées conçues par le groupe Le fabricant de semi-conducteurs a dit ne pas s'attendre à un impact significatif des mesures du gouvernement sur ses résultats financiers.

Valeur en vue

Edenred et Elior avaient faim de hausse sur le SBF 120. Saisie par Bercy, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis défavorable au plafonnement tarifaire sur les tickets-restaurants, un temps évoqué par la ministre déléguée chargée des PME, Olivia Grégoire. Le régulateur considère que s'il peut constituer une réponse aux défaillances de marché, le plafonnement n'apparaît pas comme la solution la plus adaptée.

Mercredi 18 octobre

CAC 40 : -0,91% à 6.965,99 points à 2,65 milliards d'euros

Le fait du jour

Séance compliquée pour le CAC 40, qui avait bien résisté dans la matinée, mais qui a finit par se replier pour enfoncer la barre des 7.000 points. On avait pourtant pris connaissance de données rassurantes en provenance de Chine ce matin avec une croissance ressortie à 4,9% au 3e trimestre, supérieure aux attentes et des ventes au détail bien orientées. Mais les tensions géopolitiques et l'explosion d'un hopital à Gaza font peser un lourd climat de tensions et d'incertitudes.

Le pétrole d'ailleurs repart à la hausse, le Brent se rapprochant des 92 dollars le baril alors que le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à un embargo sur les exportations de brut des pays musulmans vers Israël. Un appel plutôt symbolique puisque l'Etat hébreu importe peu de pétrole en provenance du Moyen-Orient mais qui montre l'escalade des tensions.

Les marchés américains ont, eux aussi, clôturé en baisse : le Dow Jones a perdu 0,98% et le Nasdaq Composite a reculé de 1,62%. Dans son livre beige, la Fed a affirmé que "les perspectives économiques à court terme ont été décrites comme stables ou avec une croissance légèrement plus faible". Morgan Stanley a été sanctionné (-6,7%), malgré des résultats meilleurs qu'attendu. La banque d'affaires paye notamment les performances jugées décevantes de son activité de gestion d'actifs.

Valeur en vue

Plutôt sous pression récemment, c'est Worldline qui se distingue.  Le français profite en fait de rumeurs de rachat d'un de ses homologues, Nexi. Selon des sources de marché, relayées par Bloomberg, le fonds CVC Capital Partner serait au stade préliminaire des discussions en vue d'un dépôt d'une offre sur le groupe italien. Une transaction qui met en évidence la relative sous-valorisation des acteurs du secteur.

Jeudi 19 octobre

CAC 40 : -0,64%, à 6.921,37 points et 3 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Le CAC 40 est resté sous pression mais a quand même bien résisté. On est toujours dans la même ambiance marquée d'instabilité géopolitique et de taux élevés alors que les publications trimestrielles d'entreprises se multiplient. Même ambiance à Wall Street avec un indice Dow Jones qui a cédé 0,75%, à 33.414,17 points, le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 0,96%, à 13.186,18 points.

Lors d'une intervention à l'Economic Club de New York, Jerome Powell a déclaré que la vigueur de l'économie américaine et la persistance des tensions sur le marché du travail, malgré un resserrement monétaire agressif depuis plus d'un an, pourraient justifier de nouvelles hausses des taux d'intérêt de la part de la Réserve fédérale. Les deux publications à suivre de la veille ont donné des réactions très marquées :  Tesla a chuté de 9,3%. Le constructeur de véhicules électriques a fait état mercredi soir d'une marge brute, d'un bénéfice et d'un chiffre d'affaires en dessous des prévisions de Wall Street et, surtout, son directeur général Elon Musk a exprimé son inquiétude au sujet de l'impact de la hausse des taux d'intérêt sur la demande pour ses voitures.

Netflix a en revanche bondi de 16,06%. La plateforme de vidéos à la demande ayant annoncé mercredi soir avoir conquis 9 millions d'abonnés supplémentaires au troisième trimestre - un chiffre supérieur aux attentes - et prévoir une augmentation de ses tarifs aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France.

Valeur en vue

Le titre Technip Energies cède plus de 16% à Paris après la publication d'une enquête du Monde montrant comment la société serait parvenue à limiter ses pertes en retardant sa sortie d'un méga-projet gazier en Russie, malgré les sanctions internationales. Technip Energies a répondu à ces accusations expliquant qu'alors qu'elle conduisait le projet Arctic LNG2 (ALNG2) dans le nord de la Russie lors de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, elle assure avoir initié des discussions dès avril 2022 en vue d'une sortie du projet avec son client, ses partenaires, et fournisseurs dans le respect des sanctions et des dispositions contractuelles applicables. Technip Energies rapporte avoir indiqué le 20 octobre 2022 que, compte-tenu de la taille et de la complexité inhérente à un tel projet, "le processus de sortie serait achevé au cours du premier semestre 2023". La société ajoute que cet engagement a été respecté avec une sortie du projet le 27 juillet 2023.

Vendredi 20 octobre

CAC 40 : -1,52%, à 6.816,22 points et 3,8 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

La Bourse de Paris est une nouvelle fois en baisse ce vendredi, alors que les préoccupations concernant l'évolution des taux et le conflit israélo-palestinien provoquent un important mouvement vendeur sur les actions au profit des valeurs refuges. L'indice CAC 40 abandonne 1,52% à 6816 points.

Valeur en vue

Baisse de tension en Bourse pour Rexel qui a fait état d'un repli de 3,1% en données publiées de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 4,67 milliards d'euros à cause d'effets de changes négatifs. Il ressort toutefois en hausse de 2,6% en données comparables et à jours constants. Le distributeur de matériel électrique confirme ses objectifs pour l'exercice 2023.

LG, AM avec Reuters, AOF et AFP (redaction@boursorama.fr)

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