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Une semaine en Bourse : le récap de la semaine du 16 au 20 mars
information fournie par Boursorama 20/03/2020 à 16:15

Le Nyse, à Wall Street (Crédits photo :  Josh Hallett )

Le Nyse, à Wall Street (Crédits photo : Josh Hallett )

Lundi 16 mars

Le fait du jour

Rien ne semble pouvoir redonner un peu de confiance aux marchés. Alors que le scénario d'une récession mondiale est désormais bien réel, les mesures prises pour tenter de limiter les externalités négatives du coronavirus sont sans effet. Les marchés ont besoin d'une réponse budgétaire des gouvernements en sus d'une réponse monétaire.

La Bourse de Paris enregistre une nouvelle séance de débâcle (perdant plus de 12% dans la journée) clôturée  à -5,75% à 3881,46 points, dans un volume d'échanges de 7,5 milliards d'euros. La semaine dernière, l'indice phare parisien avait chuté de 20%.

Débâcle historique à la Bourse de New York emportée par les craintes de conséquences économiques encore plus importantes que prévu. La baisse surprise de 100 points de base des taux annoncés dimanche par la Réserve fédérale (Fed) n'a pas convaincu les marchés. Le Dow Jones perd 13,21% ou 3.061,70 points, à 20.123,92 points (soit sa plus forte baisse depuis le lundi noir d'octobre 1987),  le S&P 500 cède 12,07% et le Nasdaq 12,46% (plus fort recul en séance de son histoire).

Valeur en vue

Le titre Sanofi bénéficie de l'annonce du lancement d'un essai clinique avec la société américaine Regeneron pour évaluer l'efficacité d'un de leur médicament contre le coronavirus. Le titre fait figure de valeur défensive et affiche une hausse de 4,35% en séance.

La foncière Covivio (ex-Foncière des régions) enregistre la plus forte baisse sur le SBF 120 (-21,68%). Le spécialiste de l'immobilier voit notamment le segment hôtels (qui représente 18% des revenus) affecté par le coronavirus.

Mardi 17 mars

Le fait du jour

Alors que la population française est désormais confinée pour une durée de 15 jours minimum,  l'indice CAC 40 termine sur un rebond (+2,84%) à 3.991,78 points, aidé par l'arme de l'Helicopter Money dégainée par l'administration Trump : un plan de soutien de 850 milliards de dollars minimum pour l'économie. L'Autorité des marchés financiers (AMF) annonce de son côté la suspension pour 24h de la vente à découvert sur une liste de 92 valeurs.

Après son plongeon de la veille, la Bourse de New York clôt cette séance en forte hausse, dopée par les mesures de soutien monétaire de la Fed et l'amorce d'un plan d'aide massif de l'administration Trump pour aider notamment les entreprises à se financer à court terme. Le Dow Jones progresse de 5,2%, à 21.237 points, le S&P 500 gagne 6%, à 2.529 points, et le Nasdaq 6,2% à 7.334 points.

Valeurs en vue

Le scénario très probable d'un retard dans le lancement de son patch innovant contre l'allergie à l'arachide Viaskin Peanut. chez les enfants âgés de 4 à 11 ans, fait plonger la biotech DBV Technologies (plus de 50% en séance à 4,77 euros l'action). La FDA, l'autorité sanitaire américaine, qui examine la demande de licence de produit biologique (BLA) du traitement, a identifié des interrogations concernant l'efficacité, et notamment l'impact de l'adhésion locale du patch.

Carrefour signe la plus forte hausse du CAC 40 porté par une forte progression de la consommation dans l'Hexagone lié au confinement. (+11,58% à 14,36 euros).

Mercredi 18 mars

Le fait du jour

Les espoirs de la veille sont balayés. En dépit des mesures annoncées par les banques centrales et les gouvernements pour faire face à la crise, le marché parisien peine à trouver un moteur pour redémarrer. A date, les incertitudes quant à l'évolution du contexte sanitaire sont trop nombreuses pour pouvoir rassurer les investisseurs. La Bourse de Paris a creusé ses pertes au fil de la journée repassant sous les 3800 points. Le CAC 40 chute de 5,94% à 3.754,84 points. L'AMF décide d'interdire la vente à découvert sur toutes les valeurs pour une période de un mois. Dans ce contexte de très forte volatilité sur les marchés actions, de plus en plus de voix se font entendre en faveur d'une mesure plus extrème encore : la fermeture de la Bourse de Paris. Une mesure contreproductive, estime Robert Ophèle, le président de l'Autorité des marchés financiers lors d'un entretien aux Echos.

Valeur en vue

Alors que la demande mondiale de pétrole est atone et que l'Arabie saoudite, premier producteur mondial a pris la décision de mettre fin à sa politique de stabilisation des prix, le prix de l'or noir continue de chuter. Il faut désormais remonter à 2003 pour avoir des prix aussi bas. Le baril de Brent s'échange à 25 dollars le baril tandis que le WTI, le brut léger américain tombe à 21 dollars. Par ricochet, les majors pétrolières et les groupes parapétroliers subissent de nouvelles baisses -13% pour Total, presque 10% en séance pour TechnipFMC.

L'aéronautique continue de subir de plein fouet les effets de cette crise. Safran est lanterne rouge du CAC 40 (-22,87% à 53,14 euros), suivi de Airbus (-22,17% à 49,07 euros), Thales (11,26% à 55,16 euros).

Sur le SBF 120, Orpea profite (+9,70% à 79,75) d'un bénéfice net en hausse de 6% en 2019. Le groupe de maisons de retraites bénéficie également de l'annonce d'un "nombre de cas limité" de coronavirus dans ses établissements.

Jeudi 19 mars

Le fait du jour

Cette fois, ça y est La Banque centrale européenne a sorti le bazooka monétaire avec un plan d'"urgence" de 750 milliards d'euros de rachat de dette publique et privée pour tenter de contenir les répercussions de la pandémie de coronavirus sur l'économie.

Après avoir longuement tergiversé, le CAC 40 clôture la séance sur une hausse de 2,68% porté par l'espoir d'une avancée médicale face au coronavirus. Donald Trump a en effet annoncé dans l'après-midi que les Etats-Unis avaient approuvé le recours à la chloroquine, traitement antipaludéen, pour combattre le coronavirus.

Aux Etats-Unis, une séance en dent de scie s'achève sur note positive. Le Dow Jones prend 0,95%, le Nasdaq gagne 2,30%, le S&P 500 enregistre une progression de 0,47%.

Valeurs en vue

Très affecté par la crise sanitaire, le secteur aérien s'offre une bouffée d'oxygène. Airbus gagne 9,51% à 53,73 euros, Air France-KLM 7,04% à 4,55 euros et Safran 4,44% à 55,50 euros.

Du côté des autres classes d'actifs à risques, le pétrole rebondit après sa chute spectaculaire de la veille : +13% à 26 dollars pour le Brent, +23% à 24 dollars pour le brut léger américain.

Vendredi 20 mars

Le fait du jour

En partie rassuré par les mesures monétaires massives adoptées par plusieurs gouvernements et banques centrales pour répondre à cette crise mondiale, l'indice CAC 40 termine la semaine sur un rebond technique de 5,01% à 4048,80 points. Les pertes sont toutefois abyssales sur un mois : -30%.

La Bourse de New York hésite de son côté sur la direction à suivre gagnant 1,31% quelques minutes après les premiers échanges. L'indice vedette américain s'apprête à enregistrer une baisse de 13% environ sur cette semaine, soit sa plus forte chute hebdomadaire depuis la crise fnancière de 2008.

Valeurs en vue

Au terme d'une semaine très volatile, les valeurs des secteurs pétrolier et aéronautique enregistrent un rebond technique : TechnipFMC (+31,78%), Airbus (+18,70%), Safran (+16,11%).

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