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Turquie, Iran et Russie promettent d'essayer de ramener le calme en Syrie
information fournie par Reuters 16/09/2019 à 22:58

    ANKARA, 16 septembre (Reuters) - Les présidents turc, russe
et iranien réunis lundi à Ankara ont promis de faire le
nécessaire pour ramener le calme dans la province syrienne
d'Idlib, mais ne sont manifestement pas venus à bout de leurs
divergences.     
    La reprise de l'offensive des forces gouvernementales dans
cette région du Nord-Ouest où se trouvent les dernières
positions rebelles menace les trois millions de civils qui y
vivent et risque de provoquer un nouvel afflux de réfugiés en
Turquie. 
    Russie et Iran apportent un soutien décisif aux forces
fidèles à Bachar al Assad, qui ont reconquis la majeure partie
du territoire syrien, alors qu'Ankara a pris le parti de
rebelles pro-turcs.
    "Nous sommes dans une période où nous devons assumer
davantage de responsabilités pour la paix en Syrie, où nos
(trois pays) doivent peser davantage", a déclaré Recep Tayyip
Erdogan, hôte du sommet.
    Dans la déclaration commune, les trois chefs d'Etat disent
redouter une nouvelle détérioration de la situation humanitaire
et promettent de prendre des "mesures concrètes" pour mettre fin
aux violations des accords de "désescalade" qu'ils ont déjà
conclus. 
    Des désaccords semblent toutefois persister, en particulier
au sujet de la menace émanant de l'Etat islamique, qu'Erdogan a
balayée lorsque Vladimir Poutine a exprimé sa préoccupation à ce
sujet.
    "Bien sûr, nous sommes préoccupés par la situation dans le
nord-est de la Syrie, où des cellules dormantes de l'Etat
islamique sont en train d'émerger", a déclaré le président russe
lors d'une conférence de presse commune, alors que son homologue
turc venait d'assurer que la seule menace émanait des rebelles
kurdes.
    Recep Tayyip Erdogan a par ailleurs insisté sur l'importance
de la "zone de sécurité" que les trois pays ont promis
d'instaurer dans le nord de la Syrie et qui pourrait, selon lui,
accueillir jusqu'à trois millions de Syriens réfugiés en Turquie
si elle était prolongée jusqu'à Daïr al Zour et Rakka. Ni
Poutine ni Rouhani n'ont évoqué le sujet, qui n'est pas
mentionné dans la déclaration commune.
    Les trois chefs d'Etat n'ont pas évoqué les attaques de
drones qui ont visé ce week-end des installations pétrolières
saoudiennes, mais le président iranien a jugé en marge du sommet
qu'il s'agissait d'un acte de légitime défense de la part des
Yéménites. 

 (Vladimir Soldatkin, Parisa Hafezi, Tuvan Gumrukcu et Ece
Toksabay avec Polina Devitt à Moscou et Ali Kucukgocmen à
Istanbul
Jean-Philippe Lefief pour le service français)
 

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