
Le pétrolier couvre le paiement de son dividende avec un pétrole à 50 dollars. (© Total)
Le 27 mars, Total a annoncé la création d’une coentreprise avec Nova et Borealis. Détenue à 50% par le géant français, elle intégrera une usine existante du pétrolier dans le polyéthylène et se lancera dans la construction d’un vapocraqueur sur base éthane (gaz) d’une capacité d’un million de tonnes. La construction d’une nouvelle usine de polyéthylène est également prévue.
La coentreprise investira 1,7 milliard de dollars dans le nouveau vapocraqueur (craquage à la vapeur de molécules d’hydrocarbures) qui devrait être opérationnel en 2020. Au plus fort des travaux, ce projet créera près de 1.500 emplois.
Ces investissements vont permettre à Total de renforcer son intégration aval (pétrochimie) dans une zone des États-Unis où le groupe est déjà fortement implanté. Ils vont également renforcer son exposition à une matière première bon marché : les gaz de schistes américains. À l’automne dernier, le français avait d’ailleurs pris une participation dans des actifs de production de ce gaz non conventionnel dans le nord du Texas.
Forte présence aux Etats-UnisAu-delà de l’intérêt industriel de ce projet, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a mis en avant l’implication de son groupe aux États-Unis à une époque où la première puissance mondiale est tentée par le repli sur soi.
« Après des investissements significatifs dans le GNL et le gaz de
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