
Le taux d'endettement de Total est inférieur à 16%. (© DR)
Le pétrolier français affiche d’excellentes performances financières depuis plusieurs années, parmi les meilleures de son industrie. Mais dans le secteur en plein boom du pétrole de schiste, il est en retard par rapport à ses concurrents. Une opération dans ce domaine peut-elle être envisagée ?
Le 7 février, le groupe dirigé par Patrick Pouyanné a publié des comptes annuels une nouvelle fois de très haute tenue.
Comme en 2017, Total a enregistré des performances opérationnelles supérieures à la moyenne de son industrie. La croissance de sa production a dépassé celle des autres majors pétroliers, tout comme son taux de retour sur capitaux employés.
Malgré ces succès, le géant français du pétrole a un point faible. Il est peu présent dans le domaine qui a révolutionné le monde de l’or noir ces dernières années : le pétrole de schiste américain.
En retard dans le schisteAu sein de ce secteur, Total détient seulement des actifs dans le bassin de Barnett Shale au Texas (environ 65.000 barils par jour de production estimés en 2016) et 25% d’une coentreprise dans l’Ohio.
«Parmi les cinq super majors, Total est la moins exposée au pétrole de schiste américain», confirment les analystes de Credit Suisse.
Une situation qui semblait convenir au PDG, Patrick Pouyanné, il y a encore quelques mois. En août 2018, il avait en effet déclaré ne pas être intéressé par des investissements dans le pétrole de schiste outre-Atlantique, selon des propos repris par l’agence Reuters.
Mais la position de la direction du groupe sur ce sujet semble avoir évolué depuis. Selon Credit Suisse, la société a récemment indiqué
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