
teleperformance (Crédit: credit photo Teleperformance / Flickr)
Dur retour à la réalité pour Teleperformance . Après un parcours boursier impeccable jusqu'à fin 2021, illustré par une entrée au Cac 40 en juin 2020, le géant des centres d'appels déchante. Au sortir d'une année 2022 bouclée sur un recul de 43%, le titre du groupe dirigé par Daniel Julien a encore cédé 31% supplémentaires sur les six premiers mois de l'année 2023, pire performance de l'indice Cac 40 sur la période. Teleperformance est désormais la deuxième plus faible capitalisation du Cac40 (9,1milliards d'euros) devant Unibail-Rodamco-Westfield (6,7milliards).
Acquisition mal perçue
Après s'être attiré les foudres des investisseurs ESG en novembre2022 à la suite de l'ouverture d'une enquête sur les conditions de travail au sein de sa filiale colombienne, Teleperformance a simultanément souffert cette année de la publication de son point d'activité trimestriel, jugé décevant, et de l'acquisition de son concurrent luxembourgeois Majorel pour 3milliards d'euros début mai. Daniel Julien a pourtant tenté de défendre l'opération en expliquant qu'elle «aura[it] un effet relutif sur la marge opérationnelle dès la première année, avant même les synergies», mais le marché n'était, visiblement, pas du même avis.
Les investisseurs ont, en outre, délaissé le titre en raison des menaces supposées que l'intelligence artificielle fait peser sur son cœur de métier, quand bien même Teleperformance entrevoit, au contraire, son potentiel, notamment sur les fonctions support et les chats.
Nous conseillons la valeur à l'achat. Le potentiel de rebond apparaît important au regard de la chute et de la dynamique opérationnelle toujours forte.
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