
L'activité infrastructures sous-marines («subsea») pèse 38% du chiffre d'affaires de TechnipFMC. (© TechnipFMC)
La crise n’est pas encore totalement passée pour le géant franco-américain des services pétroliers. Les résultats actuels dépendant des commandes gagnées les années précédentes, la forte chute des investissements des pétroliers en 2015 et 2016 va continuer à peser.
Au premier trimestre 2018, son chiffre d’affaires et son excédent brut d’exploitation ont ainsi reculé de 8%. En 2017, les ventes avaient déjà plongé de 21%. Ces tendances sont toutefois bien connues des investisseurs qui préfèrent se focaliser sur la capacité du groupe à tenir ses marges et, surtout, à regarnir son carnet de commandes.
Gagner des parts de marchéSur ce dernier point, l’ingénieriste devrait profiter d’une reprise des dépenses en exploration et production pétrolières. Elles ont été divisées par près de deux entre 2014 et 2016.
Mais le rebond initié en 2017 devrait s’accélérer, même en cas de repli du cours du Brent vers 70 dollars car les pétroliers ont retrouvé les marges de manœuvre financières pour investir. Dans ce contexte, TechnipFMC nous semble particulièrement bien positionné.
La société est présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la tête de puits au raffinage) et propose des projets clés en main à ses clients. Cette forte intégration devrait lui permettre de gagner des parts de marché.
Son carnet de commandes commence
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