
L'action Stellantis est stable sur un an. (© Stellantis)
Le constructeur automobile veut doubler de taille d'ici 2030. Au menu, électrique et nouveaux services avec l'objectif d'améliorer les ratios boursiers.
Carlos Tavares, le patron de Stellantis , a-t-il vaincu la malédiction des fusions géantes, ce constat empirique qui veut qu’une majorité des mariages entre grands groupes échoue ou crée bien moins de valeur que promis ? L’avenir le dira.
Mais déjà, après une seule année d’existence, le groupe né le 17 janvier 2021 du rapprochement entre PSA et Fiat Chrysler présente plusieurs gages de réussite. À commencer par des résultats financiers records.
13,4 milliards de profit net en 2021En dépit d’un marché automobile mondial entravé par la pénurie de composants électroniques, Stellantis a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 13,4 milliards d’euros, en progression de 179% par rapport au profit net global qu’auraient dégagé PSA et Fiat Chrysler l’année précédente si la fusion avait eu lieu le 1er janvier 2020.
Pourtant, le groupe aux 14 marques n’a vendu que 6,5 millions de véhicules l’an dernier, soit 100.000 de plus qu’en 2020, année noire plombée par la crise sanitaire. Stellantis est encore bien loin des 8 millions de ventes cumulées de PSA et Fiat Chrysler en 2019. Mais il a su déjouer les pièges de l’exercice, notamment sur le terrain des pénuries de semi-conducteurs. Il a privilégié les véhicules haut de gamme les plus recherchés par les acheteurs, qui sont aussi les mieux margés.
En conséquence, la rentabilité opérationnelle
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