
(Crédits photo : Adobe Stock - )
Alors que certains de ses concurrents, Volkswagen en tête, souffrent terriblement de l'évolution du marché automobile chinois –selon les prévisions du cabinet Alix Partners, 51% des voitures vendues dans l'empire du Milieu seront de marque chinoise cette année, contre 44% l'an dernier et 33% en 2020, avec une part de 88% dans les véhicules électrifiés–, Stellantis n'a pas ces soucis.
Pourtant l'un des pionniers de la conquête de la Chine dans les années 1980, avec Citroën, le groupe dirigé par Carlos Tavares a, depuis, complètement raté son développement dans ce pays, qui a été la vache à lait des constructeurs allemands depuis 2010.
Les sociétés communes avec des groupes locaux, Capsa puis plus récemment Gac, ont été abandonnées. Il ne reste plus que la coentreprise DPCA avec Dongfeng, aux ventes faméliques et à l'avenir incertain. Au premier semestre, Stellantis a vendu 90.000 voitures dans la zone Chine-Inde-Asie-Pacifique, sur des ventes mondiales de 3,3 millions.
Nouvelles pistes
Toutefois, le groupe franco-italo-américain n'aurait pas totalement renoncé. Selon Bloomberg, il explorerait plusieurs pistes, dont un partenariat avec Leapmotor, un jeune constructeur spécialisé dans l'électrique, mais Volkswagen serait aussi sur le coup. Pour Stellantis, ce serait le moyen de garder indirectement un pied dans le pays ou de profiter de sa technologie pour renforcer son offre en Europe
Les dernières propositions salariales du groupe pourraient éloigner la perspective d'une grève dans les usines américaines. La valorisation est faible et le rendement élevé. Nous confirmons notre conseil d'achat.
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