
Le CFD (contract for difference) est un instrument financier qui fait gagner (ou perdre) la différence entre deux niveaux de prix d’un actif financier. (© Fotolia)
Mieux encadrés, les CFD restent des instruments financiers souples et transparents qui permettent de spéculer sur les devises, les emprunts d'État, les matières premières… Nos explications et conseils pour utiliser les CFD en limitant les risques, qui sont par nature très élevés pour ce type de produits.
Les CFD sont des instruments financiers très risqués. Et les autorités de régulation française (AMF) et européenne (Esma) ont décidé de le faire savoir.
Depuis le 1er août, les émetteurs de CFD ont l’obligation de rendre public le pourcentage de pertes relatif aux comptes de leurs clients particuliers.
Jusqu'à 76% de perdantsL’avertissement, désormais très clair, doit figurer en bonne place sur le site Internet de chaque émetteur : «67% des comptes d’investisseurs non professionnels ayant négocié des CFD ont perdu de l’argent avec ce fournisseur», affiche le site de Saxo Banque. Un taux de comptes perdants qui grimpe à 70% chez FXCM, 75% chez CMC Market et IG et à 76% chez XTB, les principaux acteurs du marché français.
Dans le collimateur du gendarme de la Bourse depuis plusieurs années, les CFD ont échappé de justesse à une interdiction totale de commercialisation en Europe. Il est vrai que de nombreux clients particuliers, peu au fait des risques du trading avec effet de levier, ont perdu des sommes importantes en spéculant sur les marchés avec des CFD.
Encore dans toutes les mémoires, le décrochage du franc suisse en janvier 2015 avait attiré l’attention des autorités de marchés en raison des pertes occasionnées par cet événement inattendu.
«De nombreux clients non professionnels ignoraient qu’ils pouvaient perdre davantage d’argent qu’ils
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