
Depuis le début de l'année, le titre Société Générale progresse de moins de 5%. (© Société Générale)
La banque mène le bal du CAC 40 dans la foulée de la publication de ses comptes trimestriels avec un gain de près de 3% en milieu de journée. Le résultat net au 31 mars plonge de 25,8% à 631 millions d’euros, mais la banque apporte des gages sur sa solvabilité et sa restructuration. Le titre bénéficie d’un effet de rattrapage. Notre analyse et notre conseil.
Mine de rien, Société Générale vient de rebondir de près de 6% en Bourse en une semaine, soit la meilleure performance des bancaires cotées à Paris sur la période.
Le groupe au logo rouge et noir vient pourtant de dévoiler ce vendredi des comptes trimestriels mi-figue, mi-raisin, avec un résultat net de 631 millions d’euros, en forte baisse de 25,8%.
Ce qui explique la hausseCorrigé de l’impact des charges prudentielles ou fiscale (normes IFRIC 21), notamment la contribution au fonds de résolution unique européen, concentrées sur le seul premier trimestre mais qui mériteraient d’être lissées tout au long de l’année, le résultat net ajusté ressort à 1,01 milliard, en recul plus limité de 16,1%. Une performance conforme aux anticipations.
Trois facteurs peuvent expliquer le bon accueil boursier de l’action. En premier lieu, la performance opérationnelle des trois pôles métiers ne réserve pas de réelles mauvaises surprises.
Les activités de banque de détail et de services financiers à l’international confirment leur belle dynamique tandis que les métiers de grande clientèle et solutions aux investisseurs restent fragiles.
Si, sur ce dernier pôle, le résultat net recule de 15,7% à 140 millions, c’est en raison d’une remontée du coût du risque, Société Générale ayant cessé ses reprises de provisions.
Plus encourageant, le
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