(AOF) - Sidetrade se distingue en progressant de 1,25% à 162,50 euros au sein d’un marché parisien en forte baisse. Le spécialiste des logiciels dédiés à la sécurisation et la génération du cashflow des entreprises a connu un début d’année dynamique et annoncé son entrée sur le marché allemand via la prise de contrôle de SHS Viveon AG.
Sidetrade a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires de 11,8 millions d'euros, en progression de 20%. Le revenu issu des abonnements SaaS 'Order to Cash' a aussi progressé de 20% à 9,6 millions d'euros. La valeur annuelle des nouveaux contrats signés (ACV) a augmenté de 117% à 3,98 millions d'euros. Pour le troisième trimestre consécutif, les Etats-Unis consolident leur rôle de moteur de croissance, contribuant à 60% du total des nouvelles commandes.
Le spécialiste des logiciels dédiés à la sécurisation et la génération du cashflow des entreprises a confirmé viser une croissance à deux chiffres en 2024.
Sidetrade pénètre le marché allemand
En parallèle à cette publication, Sidetrade a indiqué être sur le point d'acquérir une participation majoritaire dans SHS Viveon AG, un éditeur allemand de logiciels de gestion du risque de crédit. Jusqu'à présent, la société n'était pas présente en Allemagne. SHS Viveon AG a réalisé 8,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023.
Sidetrade va acquérir plus de 50% des actions en circulation à un prix de 3 euros par action et elle prévoit de prendre les mesures appropriées pour retirer les actions de SHS Viveon de la cote.
TP Icap Midap souligne que la cible est valorisée 7,5 millions d'euros, ce qui fait ressortir des multiples de valorisation très attractifs. L'opération lui permet d'acquérir une base clients composée pour l'essentiel de grands comptes allemands (churn très bas) offrant pour l'avenir des opportunités très prometteuses de cross-selling.
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En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
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