
Les premiers jeux en 3D, avec leurs images spectaculaires, vont séduire des millions de gamers et faire le succès de Sony. (© AFP)
Si la Game Boy, la Super Nintendo et la Sega Mega Drive ont marqué des générations d’adolescents, la Playstation de Sony a pour sa part changé le visage de l’industrie du jeu vidéo, devenue en trente ans un secteur économique plus puissant que le cinéma ou la musique.
Les plus belles aventures naissent parfois d’un échec. D’une négociation commerciale qui tourne mal, d’une trahison.
Au début des années 1990, Sony porte un intérêt somme toute assez li- mité à l’univers du jeu vidéo, se contentant d’éditer quelques jeux via sa filiale CSG Image- soft et de fournir des composants à son c ompatriote Nintendo, numéro un du sec- teur grâce à ses consoles NES et Super NES. Lancé en 1990, ce dernier modèle s’est imposé d’emblée grâce à un processeur audio innovant, le SPC700, développé par Sony.
L’atout décisif de la 3DLe partenariat technique entre les deux entreprises japonaises semble alors parti pour durer. D’ailleurs, quand Nintendo songe à doter la Super NES d’un lecteur de CD-Rom, il se tourne vers Sony, co-inventeur de ce format avec Philips. Pourtant, contre toute attente, et malgré un contrat en bonne et due forme et des prototypes con- vaincants, Nintendo choisit fina- lement de mener le projet avec le fabricant néerlandais.
L’annonce intervient en juin 1991 lors du Consumer Electronics Show (CES) – la grand-messe de l’électronique organisée chaque année à Las Vegas – et sonne comme un affront pour Sony. Sans le savoir, Nintendo vient de libérer un fauve ! Après le camouflet vient le temps des questions.
Que faire des travaux coûteux déjà entrepris ? Et de Ken Kutaragi, l’ingénieur à l’origine du processeur
Lire la suite sur LeRevenu.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer