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Secteur bancaire : "Il n'y a pas de crise" en Europe, assure le président de la FBF
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/03/2023 à 12:18

"Il n'y a pas de mécanisme de contamination ou de contagion dans le système", entre les banques américaines et européennes, selon la FBF.

Philippe Brassac à Paris, le 11 décembre 2018. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Philippe Brassac à Paris, le 11 décembre 2018. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

L'Europe n'est pas touché par un crise bancaire comme le sont les États-Unis, a assuré mercredi 22 mars le président de la Fédération bancaire française (FBF) Philippe Brassac.

"Il n'y a pas de crise bancaire" en Europe, "il y a des banques qui sont en difficulté (…) mais ce sont toujours pour des raisons qui leur sont propres", a estimé sur BFM Business Philippe Brassac, aussi directeur général du Crédit Agricole.

Les inquiétudes se sont concentrées en fin de semaine dernière sur Credit Suisse, une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour qu'on la laisse faire faillite . À l'issue d'intenses tractations, le premier groupe bancaire suisse UBS a consenti dimanche à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté, avec d'importantes garanties du gouvernement helvétique.

"Pas de contagion possible"

S'il a convenu que le système bancaire américain traversait lui une période de crise, Philippe Brassac a souligné qu'il n'y avait pas de "contagion possible notamment au système bancaire européen et français".

Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis le 10 mars, le secteur bancaire interroge sur sa solidité et est particulièrement chahuté en Bourse.

"Il n'y a pas de mécanisme de contamination ou de contagion dans le système" entre les banques américaines et européennes, a insisté Philippe Brassac, marquant la différence avec la crise de 2008 lorsque des produits financiers américains complexes, les "subprimes", s'étaient disséminés dans nombre de bilans bancaires.

Philippe Brassac a fait l'éloge de la réglementation européenne et des normes de Bâle 3, qui a permis de renforcer la solidité des banques, obligatoire en Europe mais que seules un poignée d'acteurs américains appliquent.

"Les banques ont souvent dit 'la régulation est trop lourde, trop importante', son défaut c'est qu'elle ne s'appliquait pas suffisamment à un nombre suffisant d'acteurs notamment aux États-Unis", a souligné Philippe Brassac.

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4 commentaires

  • 22 mars 13:49

    Quand tout va bien, il n'y a pas besoin de le répéter en boucle.


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