
Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. (© Voltalia)
Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia a accordé un entretien avec le Revenu.
Sébastien Clerc, diplômé de l'IEP de Paris, est directeur général de Voltalia depuis 2011. Auparavant Président de Natixis Environnement & Infrastructures de 2000 à 2011, il a également dirigé Natixis Alternative Assets. Il conduit en 2007 la fusion des équipes de financements de projets d'Ixis et Natexis.
Le conflit en Ukraine va-t-il transformer le secteur et la stratégie de Voltalia ?
Sébastien Clerc :
En Europe, depuis le début de la guerre, l'opinion publique et les gouvernements s'aperçoivent qu'on a été trop loin en termes de dépendance énergétique. Cette prise de conscience va avoir pour effet d’accélérer les mises en chantier de nouvelles centrales renouvelables dans les pays européens. Je fais le pari que les gouvernements vont, afin de gérer sans délai le rapport de force avec la Russie, développer en priorité ce qui est le plus rapide à mettre en œuvre : le solaire diffus.
Pour des projets de plus grande taille, le processus de permis de construire et de raccordement est compressible, mais pas à quelques semaines. Notre filiale Helexia a, dans cette optique, acquis la société Cap Sud, un acteur de la toiture solaire en milieu agricole.
La hausse des prix des matières premières vous inquiète-t-elle ?
Sébastien Clerc :
La hausse des coûts proviendra plus du confinement de la Chine, et de la fermeture
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