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Seb dénonce la proposition de loi portant interdiction des Pfas ou "polluants éternels"
information fournie par AOF 04/04/2024 à 14:55

(AOF) - "Protéger la population des risques liés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoralkylées". C’est l’objectif affiché de la proposition de loi du député écologiste de Gironde Nicolas Thierry examinée ce jeudi en séance publique à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit l’interdiction à partir de 2026 de "la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché" des ustensiles de cuisines, produits cosmétiques ou produits textiles d’habillement contenant ces substances classes dans la famille des Pfas, dits "polluants éternels".

Le patron de Seb Thierry de la Tour d'Artaise a dénoncé dans un entretien accordé à "La Tribune dimanche" cette proposition de loi, estimant qu'elle menaçait "3 000 emplois en France". Tefal, une marque de Seb, "est numéro un au Japon ou en Corée entre autres", "si Seb ne peut plus vendre ces produits sur ces marchés, ce sont nos concurrents qui le feront" a-t-il souligné. "Près d'une centaine d'études démontrent que les produits que nous utilisons ne sont pas dangereux" ajoute le patron de Seb.

Les députés ont voté ce 4 avril un amendement supprimant l'alinéa 5 de l'article premier de la proposition de loi, excluant les ustensiles de cuisines de l'interdiction des Pfas.

Cette mesure impacterait "fortement les entreprises qui exportent des ustensiles de cuisine à revêtement fluoropolymère vers des marchés non-européens ", affirment les auteurs de l'amendement dans l'exposé des motifs. " La proposition de restriction entraînerait pour l'industrie une perte de ces marchés au profit de concurrents asiatiques encore autorisés à produire des ustensiles de cuisine à revêtement fluoropolymère ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Biens de consommation

En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.

Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.

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