
La demande de révocation de Denis Kessler, PDG de Scor, a nettement été écartée ce 26 avril lors de l’assemblée générale du réassureur. (© Scor)
L’assemblée générale du réassureur s’est tenue ce 26 avril sur fond de tensions entre actionnaires, activistes et conseil d’administration. Si la demande de révocation du PDG Denis Kessler a nettement été écartée, la faible approbation des résolutions sur sa rémunération témoigne clairement d’une nouvelle donne. Le chapitre de l’après-Kessler vient peut-être de s’ouvrir.
L’édition 2019 de l’assemblée générale des actionnaires de Scor a bien constitué le sommet de tension attendu.
Huit mois après l’épisode d’une offre de rachat proposée par Covéa, mais rejetée par le conseil d’administration, le 5ème réassureur mondial reste confronté à des fractures dans sa gouvernance. Le conflit avec Covéa, qui demeure son premier actionnaire avec 8,4% des parts, n’est pas refermé.
Scor est parallèlement sous le feu critique de la société de gestion française CIAM. Partisane d’une approche activiste, elle avait déposé un projet de résolution, non approuvée par le conseil d’administration, afin de demander la révocation de Denis Kessler, en l’évinçant de son mandat d’administrateur. L’objectif ? Contraindre Scor à séparer les fonctions de président et directeur général.
L’offensive de CIAM a fait long feu. Face à une assemblée générale qui réunissait plus de 73 % des actions de la société, cette résolution de révocation a été nettement repoussée (25,63 % d’approbation seulement). Denis Kessler restera bien administrateur jusqu’à l’échéance de son mandat en 2021.
Fronde sur la rémunérationL’ensemble des résolutions ordinaires a par ailleurs été adopté, notamment celles concernant le renouvellement des administrateurs dont les mandats arrivaient à échéance.
Administrateur-référent, Augustin de Romanet,
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