
Antenne satelitaire SES ( AFP / JOSEP LAGO )
La Commission européenne a autorisé mardi l'opérateur européen de télécommunications par satellite SES à racheter son rival américain Intelsat, pour tenter de rivaliser avec le géant Starlink d'Elon Musk dans un secteur ultra-concurrentiel.
L'exécutif européen a conclu que l'opération, chiffrée à 2,8 milliards d'euros, "ne poserait pas de problème de concurrence dans l'Espace économique européen", selon un communiqué.
La fusion entre ces deux opérateurs avait été annoncée en avril 2024, en pleine course dans l'accès à l'internet.
Dans cette bataille, le milliardaire Elon Musk a une nette longueur d'avance avec Starlink, devenu l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'internet par satellite.
Starlink affirme avoir déjà mis en orbite plus de 6.750 satellites et revendique des millions de clients. Avec un objectif de près de 30.000 satellites au total.
Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d'un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.
Il concurrence ainsi l'opérateur historique HughesNet ainsi que la constellation Kuiper de l'Américain Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon qui a lancé des premiers satellites fin avril.
La fusion entre SES et Intelsat avait été approuvée à l'unanimité par les conseils d'administration des deux sociétés. Elle nécessite désormais le feu vert des autorités américaines.
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