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Sapmer : dégradation des comptes au premier semestre
information fournie par AOF 17/11/2023 à 18:26

(AOF) - Sapmer a dévoilé un résultat net, part du groupe de 0,8 million d’euros au premier semestre contre 6,7 millions d’euros, un an auparavant. Le résultat opérationnel du spécialiste de la grande pêche dans les eaux des Terres Australes et Antarctiques Françaises a également reculé, passant de 12,1 à 4,3 millions d’euros entre le premier semestre 2022 et le premier semestre 2023. Les revenus ont augmenté d'un peu plus de 3% à 78,6 millions d'euros.

S'agissant de ses perspectives, Sapmer précise que l'impact des performances opérationnelles des trois thoniers sous pavillon mauricien sur la rentabilité du groupe restera défavorable jusqu'à la fin de l'année 2023.

En conséquence, Sapmer s'apprête à céder ses trois thoniers sous pavillon mauricien et annonce la signature d'un protocole d'accord avec le potentiel acquéreur spécialisé dans la pêche au thon en Amérique du Sud pour leur cession. La livraison des trois navires devrait intervenir entre novembre 2023 et janvier 2024, sous réserve de la levée des conditions suspensives.

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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