
Cette année, le but est de produire 1.700 moteurs Leap pour Airbus, Boeing et Comac, soit 50% de plus qu’en 2022. (© Safran/Alary)
Safran remonte la pente à grande vitesse malgré la crise sanitaire, grâce à la division propulsion qui profite de la reprise du trafic aérien court et moyen-courrier. Cependant, le groupe doit faire face aux défis des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et à la pression sur la profitabilité des activités d'équipements héritées du rachat de Zodiac
Actualité : touché de plein fouet par la crise sanitaire il y a trois ans, le troisième équipementier aéronautique mondial remonte la pente à grande vitesse.
2023 se profile comme une deuxième année consécutive de croissance interne à deux chiffres de ses revenus, portés par la division propulsion, elle-même tirée par les lucratifs services de maintenance et de pièces de rechange pour moteurs civils.
Pesant environ les deux tiers du résultat opérationnel de Safran , selon les analystes d’UBS, cette activité d'après-vente profite à plein de la reprise du trafic aérien court et moyen-courrier dans le monde, qui a renoué dès le premier trimestre de cette année avec son niveau de 2019.
Outre un modèle économique solide, le français dispose d’une belle visibilité, avec au compteur un carnet de commandes d’environ 10.000 moteurs Leap à fin 2022, qui s’est depuis gonflé grâce au récent gain de contrats géants auprès d’Air India et de Ryanair (950 unités vendues à ces deux compagnies).
Défi de la montée en cadencesLe ciel n’est cependant pas totalement dégagé pour Safran, qui s’inquiète des risques de perturbation qui vont peser en 2023, voire en 2024, sur les chaînes d'approvisionnement, avec des pénuries de métaux et de main-d’œuvre, sur fond de recrudescence de l’inflation.
Même s’il est en ligne avec son objectif
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