
Le moteur Leap, développé par Safran et General Electric, équipe le 737MAX de Boeing. (© A. Daste / Safran)
L'équipementier aéronautique vient de toucher un plus haut historique en Bourse et affiche une valorisation exigeante. Acheter le titre fait-il encore sens aujourd'hui ?
Ces dernières années, le groupe a opéré une vaste mue et, depuis 2016, il a cédé ses activités de sécurité pour 3 milliards d’euros tout en s’emparant de Zodiac Aerospace pour 7,2 milliards.
Pour l’heure, l’intégration et le redressement de l’ancien groupe familial, plombé par des retards de livraisons à répétition, semblent en bonne voie.
En réalisant la plus importante acquisition de son histoire, Safran a pu se propulser au troisième rang des équipementiers aéronautiques mondiaux, devant les conglomérats américains United Technologies et General Electric (GE) .
Montée rapide en cadenceGE est aussi l’associé du français au sein de la coentreprise CFM , en charge du moteur d’avion CFM56 et de son successeur, le Leap.
Depuis 2011, CFM a enregistré plus de 17.275 commandes de ces nouveaux réacteurs pour un total de plus de 250 milliards de dollars au prix catalogue. Ce qui assure une visibilité appréciable pour le futur.
En contrepartie, Safran doit réussir une montée en cadence inédite par sa rapidité. CFM prévoit, en effet, de livrer plus de 1 800 moteurs Leap cette année, et plus de 2 000 par an à compter de 2020.
L’an passé, la production se limitait à 1.118 unités et à 459 en 2017. Un défi industriel troublé par les
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