L'action Rubis ne grappille plus que 1% depuis le début de l'année. (© Rubis)
Le titre du parapétrolier était à la peine ce vendredi en début d’après midi après l’annonce d’une cession de plus de 5% du capital par la société Orfim. L’opération a été réalisée pour un prix de 46,50 euros par action, nettement inférieur au cours de clôture de Rubis du 11 avril. En réaction, l’action reculait de plus de 4%. Faut-il en profiter pour se renforcer ?
Le spécialiste de la distribution et du stockage de produits pétroliers est chahuté en Bourse ce vendredi 12 avril.
Rubis a annoncé que la société Orfim, actionnaire de l’entreprise depuis 1999, avait vendu sa participation de 5,24% qui en faisait le deuxième actionnaire de l’entreprise juste derrière Groupe Industriel Marcel Dassault (5,33% des actions au 31 décembre 2018).
Orfim est le holding de l'homme d'affaires Sebastien Picciotto, un proche de Vincent Bolloré.
L’opération a été réalisée à un prix de 46,50 euros par action, 6,8% inférieur au cours du titre à la clôture du 11 avril. Sans surprise, il a accusé le coup, perdant plus de 4% le lendemain. Orfim a précisé que cette cession «s’inscri[vait] dans le cadre d’une réorganisation patrimoniale de la société familiale».
Mettre à profit la baisse ?Ce départ d’un actionnaire historique de Rubis, qui plus est à un cours décoté, n’envoie pas un signal très rassurant pour les actionnaires individuels du groupe. Il ne remet toutefois pas en cause notre analyse sur la valeur.
Après une seconde partie d’année 2018 difficile, le parapétrolier devrait renouer en 2019 avec son habituel rythme de croissance, porté notamment par le récent rachat du kenyan Kenolkobil.
La décote consentie par Orfim nous semble en outre plutôt en ligne avec les pratiques observées sur le marché
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