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Rohingyas-Une enquête présentée devant le Conseil de sécurité de l'Onu
information fournie par Reuters 17/10/2018 à 05:44

    NATIONS UNIES, 17 octobre (Reuters) - Neuf membres du
Conseil de sécurité de l'Onu, dont la Grande-Bretagne, la France
et les Etats-Unis, ont demandé que le directeur de l'équipe
chargée de recueillir des preuves sur un possible génocide en
Birmanie informe le Conseil de sécurité de l'avancée de
l'enquête, ont dit mardi des diplomates.
    Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies s'est
prononcé le mois dernier pour la création d'une équipe chargée
de recueillir des preuves sur des violations des droits de
l'homme commises en Birmanie, notamment sur un possible
génocide, et de préparer un dossier en vue de poursuites
judiciaires.
    Cela fait suite à la publication en août d'un rapport
d'experts mandatés par l'Onu pour enquêter sur la répression à
l'encontre de la minorité Rohingya. Ils ont recommandé la mise à
l'écart du commandant en chef de l'armée birmane qu'ils accusent
de génocide, et demandé au Conseil de sécurité d'imposer des
sanctions contre la Birmanie et de s'assurer que tous les
responsables rendront des comptes à la justice.
    Selon le rapport final de la mission d'établissement des
faits sur le Myanmar, les militaires birmans ont commis
massacres et viols collectifs contre les Rohingyas avec une
"intention génocidaire".
    Dans une lettre, la Grande-Bretagne, la France, les
Pays-Bas, la Suède, la Pologne, le Pérou, le Koweït, la Côte
d'Ivoire et les Etats-Unis demandent l'organisation d'une
réunion d'information au Conseil de sécurité de l'Onu.
    Contrairement au vote des résolutions, les membres
permanents du Conseil de sécurité n'ont pas droit de veto pour
la tenue d'une réunion de ce type, qui doit recueillir au moins
neuf voix favorables parmi les 15 membres.
    L'ambassadeur de la Birmanie aux Nations unies a fait part
de son opposition à la venue du directeur de l'enquête devant le
Conseil de sécurité.
    "Cela ne fera qu'exacerber la méfiance et la polarisation
entre les différentes communautés de l'Etat de Rakhine" où la
répression militaire a eu lieu, a dit Hau Do Suan dans une
lettre adressée mardi au Conseil de sécurité.

 (Michelle Nichols; Jean Terzian pour le service français)
 

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