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Rétrospective 2014 : CAC40, une année à l'équilibre
information fournie par Boursorama 24/12/2014 à 17:12

Plus fortes hausses, plus fortes baisses : l'année 2014 du CAC40 passée en revue.

Plus fortes hausses, plus fortes baisses : l'année 2014 du CAC40 passée en revue.

Après un dernier trimestre soumis à d’importantes turbulences, l’indice parisien est tout juste sur son niveau de début d’année. Pour autant, les valeurs de l’indice ont connu des performances très contrastées.

Le suspense durera jusqu’aux dernières séances de l’année : le CAC40 reste toujours indécis sur sa clôture en territoire positif ou négatif en 2014. À la veille de la St-Sylvestre, l’indice est revenu à quelques dizièmes de points de son niveau de clôture du 31 décembre dernier.

Les plus fortes hausses

Arrivant de loin en tête du classement, Orange s’est envolée de près de 60% cette année, portée par un certain nombre d’acquisitions (opérations de croissance externe) accueillies positivement par les investisseurs.

Au coude-à-coude dans la suite des plus fortes hausses, Valeo (entrée en cours d’année au sein de l'indice), Veolia Environnement et Cap Gemini gagnent respectivement 30%, 25% et 21% depuis le début de l’année. Veolia a notamment bénéficié d’une amélioration de ses résultats prévisionnels pour l’exercice 2014 après un résultat net du groupe négatif en 2011 et 2013.

Du côté des banques, le Crédit Agricole enregistre la plus forte hausse du secteur avec un gain annuel d’environ 15%.

Les plus fortes baisses

L’année 2014 n’aura globalement pas été bonne pour les valeurs industrielles et pétrolières. Les premières, généralement cycliques, ont pâti de la faible reprise économique tandis que les secondes ont subi de plein fouet la chute des cours du pétrole en fin d’année.

Ainsi les deux plus fortes baisses de l’indice sont Arcelor Mittal (-29%, sidérurgie) et Technip (-28%, équipement de services pétroliers). Technip a notamment connu un second semestre compliqué avec la chute du pétrole d’une part, mais également avec le projet de rachat de son concurrent CGG Veritas qui n’a finalement pas abouti après quelques péripéties.

Les deux banques phares de l’indice parisien, BNP Paribas et Société Générale , font également partie des plus fortes baisses avec une performance annuelle respective de -12% et -16%.

Affaires suivies

Ayant fait l’actualité au printemps, Alstom , en difficultés financières et sujette à un rachat partiel de ses activités conclu avec General Electric, aura finalement clôturé l’année proche de l’équilibre. Le titre a pris seulement 1% depuis le début d’année, après un mois de janvier catastrophique (-20%) puis en envolée exceptionnelle lors de l’annonce d'un repreneur.

Sanofi devrait terminer l’année dans le rouge (-1,7% sur l’année au cours du 29 décembre), lourdement pénalisée fin octobre par les divergences stratégiques au sein du groupe et l’éviction brutale de son directeur. Avant cet épisode, le titre était l’un des plus performants de l’année, dépassant ses plus hauts historiques en septembre.

Alcatel-Lucent , habituée à une forte volatilité de son cours de Bourse, était arrivée en tête du palmarès du CAC40 l’année dernière. Cette année, la valeur ne perd « que » 8% suite à un beau rattrapage en novembre-décembre. Mi-octobre, l’action était encore en lourde baisse de près de 45% depuis le début de l’année.

Valeo remplace Vallourec au sein du CAC40

Le CAC40 n’a connu qu’une seule modification cette année avec l’entrée de Valeo au sein de l’indice le 23 juin 2014, au détriment de Vallourec .

Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudure liés à l’activité pétrolière, a lourdement pâti de la difficile reprise économique européenne ainsi que de la chute du pétrole. Les investisseurs aguerris se souviendront de l’envolée remarquée de l’action en 2005 et 2006, faisant de l’entreprise une valeur vedette de la Bourse de Paris, et lui permettant d’entrer au sein de l’indice parisien fin 2006. La valeur ne s’est toutefois jamais remise de la crise économique. Cotant encore à 110€ en 2008 et 85€ en 2011, l’action a lourdement chuté depuis, arrivant sur le seuil des 20€ en cette fin d’année 2014, en-dessous de ses plus bas de 2009 et 2012.

À l’inverse, Valeo a été l’une des actions les plus dynamiques de ces dernières années. Cotant autour de 40€ en 2007 et 2011, l’action de l’équipementier automobile clôturera l’année 2014 au-dessus des 100€ grâce à des résultats solides.

Xavier Bargue

Retrouvez également sur Boursorama le bilan boursier général de l'année 2014 ainsi que la rétrospective : « l'Europe, l'homme malade de l'économie mondiale ».

3 commentaires

  • 30 décembre 21:03

    faut bien faire un article avant de partir en vacances à la montagne


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